La Formule 1 revient en Europe pour la 8° manche

Après un bref séjour en Amérique du Nord, le Championnat du Monde FIA de Formule Un revient en Europe pour la 8e des 19 manches de la saison, le Grand Prix d’Europe. Ce sera le deuxième Grand Prix organisé en Espagne cette année après le Grand Prix d’Espagne en mai, et la quatrième utilisation de ce circuit urbain de Valence depuis son arrivée au calendrier en 2008.

 

Sebastian Vettel – Red Bull Racing-Renault, a remporté la victoire lors de l’édition 2010 en partant depuis la pôle position.


Un tour de Valence côté moteur

La course se déroule dans les rues du port construit initialement pour accueillir la Coupe de l’America en 2007. Les 5,419 km du circuit se composent d’une combinaison de virages lents et moyennement rapides, associés à de longues lignes droites ; il faut donc un moteur efficace à tous les régimes. Avec 25 virages et plus de 60 changements de rapport à chaque tour, il nécessite de brusques changements de direction, de sorte que le moteur doit également posséder agrément de conduite et réactivité en entrée comme en sortie de courbes.

Secteur un

Le tour commence avec la ligne droite des stands, mais contrairement aux autres circuits urbains inscrits au calendrier, où le premier virage est généralement serré, la piste n’oblique que légèrement vers la droite, permettant aux pilotes d’atteindre quasiment les 300 km/h avant le virage 2.Le moteur doit donc être souple mais aussi très réactif dès le départ. La première grosse zone de freinage se situe dans les virages 2 et 3 lorsque le pilote doit ralentir de 293 km/h en septième à simplement 85 km/h en deuxième pour l’enchaînement à droite. C’est ensuite une courte réaccélération avant une nouvelle chicane, commençant cette fois-ci à gauche. Après le virage 5, pris à 110 km/h, les pilotes enchaînent tous les rapports sans lever le pied dans un virage à gauche, pour atteindre 285 km/h juste avant d’entamer le secteur deux et la troisième grosse zone de freinage du circuit au virage 8.

Secteur deux

Le secteur deux est le plus long du circuit, mais la majorité de celui-ci est composée de la ligne droite de 970 m qui s’étend du virage 10 au 12. Il est intéressant de noter qu’il y aura une zone de détection DRS pour deux points d’activation à Valence. La zone de détection se situe 130 m avant le virage 8, mais peut être activée 285 m après le virage 10 ou 35 m après le virage 14, sur cette partie du circuit menant à l’épingle. Attendez-vous à voir beaucoup de dépassements dans la première zone d’activation puisque les voitures culminent à 312 km/h avant le virage à droite numéro 12, pris en deuxième à seulement 75 km/h. Après ce virage 12, les voitures arrivent ensuite sur un enchaînement de courbes relativement lentes et complexes, où celles-ci basculent à gauche puis à droite avant d’entrer dans la seconde zone d’activation DRS, un long et léger virage où les vitesses peuvent atteindre 310 km/h. Une fois encore, les dépassements pourraient ici être spectaculaires car à la fin de cette « ligne droite » les pilotes ralentissent brutalement à 65 km/h pour le virage 17 en épingle. Dans cette portion, l’équilibre entre la puissance maximale et une bonne maniabilité à bas régime est particulièrement important.

Secteur trois

Ce secteur comprend deux des virages les plus lents du circuit (les 17 et 25) mais s’enchaîne de manière fluide. Depuis la courbe 17, les pilotes accélèrent progressivement tout au long du secteur, conservant une vitesse d’environ 280 km/h dans ces virages ouverts. Le dernier virage, le 25, interrompt cependant ce flux en obligeant les pilotes à passer brusquement de 295 km/h à 65 km/h pour prendre l’épingle ramenant à la ligne droite des stands.

Point de vue de Rémi Taffin, responsable des activités piste de Renault Sport F1 :

Même si nous avons eu trois courses consécutives sur des circuits urbains, leurs caractéristiques sont très différentes. Monaco était très étroit et sinueux avec une faible vitesse moyenne; Montréal une combinaison de longues lignes droites et d’épingles serrées entrainant une vitesse maximale élevée, alors que Valence présente une vitesse moyenne d’environ 190 km/h. La piste est aussi relativement lisse comparée à Monaco et au Canada, les bosses y étant largement moins nombreuses.

C’est un réel défi pour obtenir une cartographie correcte sur cette piste puisque dix virages sont pris sur les premiers, deuxième ou troisième rapports, avec par conséquent une vitesse relativement faible, mais entre chaque courbe existent de moyennes voire de longues lignes droites qui exigent une bonne puissance à haut régime. Nous avons besoin que le moteur soit à la fois souple à haut régime mais aussi réactif en entrée de ligne droite. Avec 25 virages au total, plus que tout autre circuit cette année, trouver le juste équilibre est crucial.

La configuration « stop and go » de la piste et de ses virages affecte largement la consommation de carburant. La consommation au tour est ici très élevée, elle se rapproche de celle de Melbourne, mais le climat étant plus chaud à Valence, nous consommons un peu moins pendant la course.

Naturellement, à partir de ce Grand Prix, nous allons maintenant avoir à utiliser les mêmes cartographies en qualifications et en course. En fait, cela ne modifiera pas énormément la façon de procéder de Renault Sport F1 et de ses partenaires car nous avons toujours utilisé des cartes très similaires en qualifications et en course. Cela ajoutera néanmoins une nouvelle dimension à la compétition, mais nous nous attendons à ce que nos niveaux de performance restent relativement similaires à l’habitude.

A propos redaction

La rédaction suit les tendances du moment dans le domaine d’actualité. elle vous propose de suivre l'actualité mais aussi des chroniques de livres, cinématographiques , de suivre l'actualité de vos loisirs ( parc , spectacles , sorties ) et de vous proposer des infos fraiches par nos journalistes présents dans toutes la France qui peuvent couvrir ainsi de plus près les informations , nous proposons aussi des dossiers thématiques en fonction de l'actualité et des podcasts audio et vidéos .

A lire aussi

Nora Hamzawi aux Folies Bergère : son nouveau stand up est une véritable thérapie par le rire !

Depuis le 09 Mars, l’humoriste fait hurler de rire chaque soir le public des Folies …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

WP Twitter Auto Publish Powered By : XYZScripts.com