Le BTP un métier toujours dévalorisé

La construction ou la rénovation d’un bâtiment requiert un minimum d’organisation. Le chantier est le lieu où tout se passe, c’est-à-dire le lieu de travail pour la construction. Comme son nom l’indique, le BTP ou bâtiment et travail publics est un domaine spécialisé dans la création, la construction ou encore la rénovation de bâtiments que ce soit pour des professionnels ou des particuliers. Ces experts en bâtiment se chargent de toutes les étapes et les démarches de la construction. Ils interviennent également dans l’édification de plan pour garantir les constructions. Durant les travaux, les ingénieurs en BTF sont considérés comme directeur de chantier BTP et veillent à ce que tout se passe correctement. Ainsi, ces derniers devront spécialement vérifier plusieurs éléments physiques et non physiques sur le lieu de travail que ce soit le fonctionnement des machines, la quantité des outils ou matériaux nécessaires à la construction, la sécurité ou encore l’hygiène sur les chantiers. Par ailleurs, les professionnels ont deux fois plus de travaux s’il s’agit de grandes constructions comme des immeubles ou des appartements.

Les professionnels dans le BTP

Par définition, le BTF est un secteur économique rassemblant toutes les activités ou les corps de métiers dans le domaine de la construction d’infrastructures publiques et privées ou d’édifices. Dans tous les cas, les BTP interviennent dans plus de trois phases primordiales, à savoir la phase commerciale, la phase études et la phase réalisation. Dans les fonctions commerciales, l’ingénieur d’étude de prix se chargera de tout ce qui concerne les tarifs pour la réalisation des projets. En effet, il se charge de chiffrer le coût du projet depuis l’examen initial à la transmission de service travaux. De toute évidence, les experts établissent une proposition de prix, suite à la réception du dossier fourni par le maître d’ouvrage. Il se charge également de l’établissement du planning prévisionnel pour l’opération et sélectionne également en même temps les méthodes ainsi que les moyens pour tout mettre en œuvre. Parfois, le chef d’entreprise se charge de la prévision des coûts, le cas des petites entreprises. Par ailleurs, il y a également le chargé d’affaires suivant le projet jusqu’à la réception du chantier. Suite à la signature du contrat, il est souvent le seul représentant de la société de construction vis-à-vis des sous-traitants ou des fournisseurs. Par ailleurs, il existe les spécialistes BTF dédié aux fonctions études. Un ingénieur méthode sera spécialisé dans les études nécessaires pour la réalisation, la conception et la construction du projet. Le concerné intervient immédiatement suite à l’avant-projet annoncé par les commerciaux. Il se charge également de définir les divers équipements ou éléments dans une enveloppe financière donnée. L’ingénieur offre des solutions susceptibles pouvant varier le montant pour la réalisation des projets. Durant la construction, il garantit la continuité et le suivi de ses opérations en cas d’imprévu. Concernant l’étude d’une affaire, le métreur y intervient. Ainsi, il chiffre et détermine exclusivement les quantités de main-d’œuvre et les matériaux nécessaires pour la réalisation des projets. Par conséquent, il procède généralement à la vérification du sommaire projet et l’établissement des devis quantitatifs, estimatifs et descriptifs. Suite à la signature de contrat, il se chargera des états de situation, du contrôle le déroulement des travaux, révision des prix ainsi que la vérification de la main d’œuvre. Le technicien de bureau d’études dessine un croquis détaillé pour permettre au chef d’atelier et aux exécutants de réaliser tous les travaux. Il réalise lui-même les études en fonction de l’importance de chantier et de l’organisation d’entreprise. Il devient également un représentant de l’entreprise vis-à-vis des sous-traitants et les fournisseurs.

Le chantier et tous ses éléments

Le chantier se définit comme étant un espace où les travaux de construction ou de démolition se passent. Généralement, le chantier BTP reste fermé au grand public et reste réservé à tous les mains-d’œuvre et les ingénieurs en BTP se chargeant de la construction. Ce type de lieu demande une certaine obligation de porter un casque, en guise de mesure de sécurité. D’ailleurs, les chantiers des grandes constructions nécessitent la réalisation de pistes d’accès et l’installation de zones de vie du chantier. En effet, la sécurité et l’hygiène doivent être des mots d’ordre sur les chantiers. D’ailleurs, le secteur de la construction reste le domaine le plus accidentogène en France et même en Europe. Même si les accidents diminuent au fil des années grâce aux nouveaux règlements et normes de sécurité à suite. Pourtant, il y a encore des progrès à faire pour n’atteindre l’objectif d’aucun accident ou « zéro accident ». En effet, le secteur de la construction représente les cadres de métier présentant un niveau de risque très élevé comparé aux autres domaines. Plusieurs éléments restent dangereux dans ce secteur à savoir les situations de travail temporaire, les substances dangereuses, la co-activité sur les chantiers ou encore la manutention. Pour faire face à ces niveaux de risque élevé, plusieurs PME ont établi des mesures de sécurité tout comme les services de l’État spécialisé dans ces domaines. L’utilisation des machines défectueuses présente également des risques pour tous les concernés présents dans ce domaine comme les ouvriers, les ingénieurs ou les autres visiteurs faisant partie du projet comme les entrepreneurs ou encore les futurs propriétaires.

Un permis CACES pour limiter les dangers sur le chantier

Comme pour la conduite d’un véhicule, celle des engins requiert également un permis. En effet, les professionnels dans le domaine de la construction doivent disposer d’un permis CACES pour pouvoir conduire un engin dans un chantier. Ainsi, une formation CACES est requise avant l’acquisition de ce type de permis. De toute évidence, la formation consiste à initier tous les ouvriers dans les conduites des engins indispensables durant la construction. D’ailleurs, le CACES est un test validant le savoir-faire ou encore les connaissances d’un intermédiaire ou d’un salarié dans la conduite en sécurité d’une famille bien spécifique d’engins. Par ailleurs, l’obtention de ce type de permis est requise pour certains engins. Elle reste également impérative dans plusieurs postes dans le domaine du transport, de la logistique ainsi que dans la manutention. Plusieurs engins de chantier sont à l’origine de nombreux accidents du travail. La CNAMTS ou Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des Travailleurs salariés a donc mis en place le CACES ou Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité pour éviter le plus possible les accidents suite à l’utilisation de ces engins de construction. Suite d’un test théorique et d’un test pratique, les concernés reçoivent le certificat. Pour pouvoir exercer, le titulaire d’un ou plusieurs CACES devra également disposer d’une autorisation de conduite par un employeur. Il devra également se munir constamment du permis durant son temps de travail. L’autorisation de conduite, elle, est fournie suite à un examen médical diagnostiqué par un médecin du travail. L’autorisation atteste son aptitude médicale après qu’il découvre les instructions à respecter sur le chantier du projet de construction. Par ailleurs, il est possible d’accéder à plusieurs CACES pour pouvoir conduire un engin indispensable dans la construction sur les chantiers. Par ailleurs, il existe plusieurs catégories de permis CACES. Pour obtenir un CACES, le conducteur devra prendre contact avec un organisme testeur certifié par le CACES en question. Pour les engins de hantier BTP, le CACES dans le cadre d’une recommandation n° 371 modifiée est requis et valide durant 10 ans. Pour les grues à tour, le CACES d’une recommandation n° 377 modifiée est indispensable, un permis de 5 ans de validité. Pour conduire les Grues mobiles, une recommandation n° 383 modifiée, valide de 5 ans est prérequise. Un ouvrier détenant une recommandation n° 389 sera valide pour la conduite de chariots automoteurs de manutention à conducteur autoporté.

Concernant la conduite de grues auxiliaires de changement de véhicules, seul un conducteur détenant une recommandation n° 390, valide de 5 ans reste, sera apte. Dans tous les cas, il est indispensable d’obtenir une autorisation de conduite délivrée par un chef d’établissement avant de pouvoir accéder à l’utilisation ou à la conduite des engins durant les projets de construction. De cette manière, les concernés pourront limiter considérablement les risques d’accident durant toutes les démarches de la construction.

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