Toni : Chacun son « précieux » !!!!

« Toni » est un petit gars, qui se transforme en « gollum », le jour où il aperçoit, sur une affiche de la grandeur d’un immeuble, son « précieux » : les nouvelles baskets de la marque Renato Flash !!! Mais sa mère ne voit pas les choses de la même manière ! Pour les obtenir, il va devoir les gagner avec beaucoup d’huile de coude et  d’ingéniosité. Philip Waechter nous pond une histoire tendre et rigolote, éditée par les Éditions Rue de sèvres depuis le 9 Octobre 19.

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Toni © Rue de Sèvres
  • Le décor :

En rentrant de l’école, un mardi de novembre …

Devant Toni, un jeune garçon fan de foot, se dresse un immense panneau publicitaire, vantant les nouvelles chaussures de sport « Renato Flash » !!!! Il s’imagine déjà sur le terrain avec ses nouveaux accessoires qui lui permettront très probablement de gagner … c’est sûr !!!
Arrivé à la maison, il essaye par tous les moyens de convaincre sa mère de les lui acheter. Malheureusement, celle-ci ne l’entend pas de la même oreille. Pour elle, foot rime avec commerce. Elle préfèrerait même faire un don aux plus démunis, avec les fêtes qui approchent, que d’acheter ces chaussures hors de prix !!!

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Toni – planche © Rue de Sèvres

Toni va devoir être plus malin. Et, par tous les moyens, essayer de gagner son propre argent pour se les offrir ! Oui mais voilà, quand tu n’as pas l’âge de travailler, et que tu cumules les bourdes, ce n’est pas évident de réunir la somme demandée !!!!! Et ce, malgré tous les efforts déployés pour les obtenir !

  • Le point sur la BD :

A la manière du grand Jean-Jacques Sempé, Philip Waechter nous propose un graphisme simple et épuré, mais qui marque inévitablement les esprits !! Et pour cause, le scénario qu’il colle sur ses illustrations est d’une candeur et d’une tendresse folle.
« Toni » aux Éditions Rue de Sèvres, c’est l’enfant que tout le monde a pu être un jour. Soit pour être comme les autres, ou par mode, soit par « bourrage » de crâne des publicitaires !!!!
Tous les lecteurs ont au moins déjà vécu ce genre d’ « obsession » ridicule, enfantine sur un objet ou un vêtement !
Et, bien évidemment, tout le monde a compris, en prenant de l’âge, la futilité de ce sentiment … L’auteur tourne cette « obsession » à la dérision, en l’opposant à des sujets plus lourds, que la mère rappelle soigneusement à son fils.

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Toni – planche 2 © Rue de Sèvres

Il en ressort une comédie tendre, adorable et candide, grâce aux efforts déployés par ce jeune garçon. Et grâce aux moyens employés pour gagner son argent … et le perdre !!!

  • La conclusion :

Avec l’approche des fêtes de fin d’années, on pourrait presque comparer « Toni » aux Éditions Rue de Sèvres, à un conte de Noël !! Le temps de lire la BD, et on s’aperçoit que l’on est devant une ode à la simplicité et à l’amour maternel. Le monde manque d’authenticité. L’auteur nous permet de nous rappeler l’enfance et ces désirs candides et inutiles qui, souvent, nous éloignent de l’essentiel !!!

A propos stef emma

Rat de laboratoire, BDphile, et couteau en second sur Le bon goût des choses ( végétarien, végétalien)

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