Dominique Blanc-Francard : Itinéraire d’un ingénieur du son

Après 50 ans a œuvré dans la production musicale, Dominique Blanc-Francard sort “It’s a Teenager Dream” un livre souvenirs  dans lequel il y raconte sa vie, l’accomplissement de ses rêves d’adolescent.

Depuis son premier groupe les Pinguins dans les années 60 à aujourd’hui, DBF s’est toujours trouvé là où il fallait être dans la sphère musicale. De Pink Floyd et Gainsbourg à Stéphan Eicher et Françoise Hardy, en passant par Camille, Benjamin Biolay ou L’Affaire Louis Trio, que Dominique Blanc Francard passe au prisme de son kaléidoscope ses heures passées derrière les consoles de studio.

Tout y est raconté, livré avec des détails croustillants qui jalonnent cette longue carrière. Après une enfance privilégie dans le 16eme arrondissement, il découvre à la fin des années 50 l’ambiance des studios grâce à son père technicien à la Radiodiffusion Française rue Cognacq-Jay et à Europe 1. Le début des 60’s marque l’arrivée des Yéyés, du rock’n’roll et des ses premiers pas en tant que bassiste au sein du groupe Yéyé les Pingouins. De 1963 à 1971 il débute en tant qu’ingénieur du son au Studio ETA-Gaffinel.  Début des 70’s, il participe à l’extraordinaire aventure du château d’Hérouville  au côté de Michel Magne. Ce site exceptionnel situé à quelques kms d’Auvers Sur Oise dans le Val d’Oise fut le cœur battant de la musique rock et pop entre 1969 et 1985. Dominique Blnac Francard enregistrera et produira bon nombre de stars telles que T. Rex, Pink Floyd, The Grateful Dead, Cat Stevens ou Elton John. Là, il aura appris son métier à côté d’un autre grand nom de la production le légendaire Tony Visconti. Ce livre est très intéressant  parce qu’il restitue les événements dans le contexte de leur époque, détaille les grandes étapes de l’enregistrement sonore professionnel . Autant dire que nous avons à faire ici non seulement à un pro du son, mais  également à un fan,  un passionné de musique. Plus de 300 documents illustrent cette biographie : flyers, posters,pochettes de vinyles, photos de studio dans lequel il a travaillé: ETA- Gaffinel, Hérouville, Aquarium, Continental Studio, le sudio du Palais des Congrès et bien sûr le studio Labomatic. On y trouve des clichés de Marc Bolan, pendant l’enregistrement de “The Slider” (1972) mais aussi des photos rares de Pink Floyd, David Bowie et du Grateful Dead. Une lecture passionnante pour ceux qui s’intéressent au dernier demi-siècle de la culture rock produite en France.   

 

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