Emmanuel Pi Djob (The Voice) fait ses premiers pas au cinéma

A peine l’émission The Voice terminée, Emmanuel Pi Djob, un des candidats les plus charismatiques de la dernière saison se lance un nouveau défi : faire du cinéma. Emmanuel interprète Daddy, un chanteur de cabaret proche du Clan Panetti.

 Le tournage s’est réalisé dans la capitale au Woozy, à deux pas de l’Elysée. ”Le Dernier Clan”  écrit et réalisé par Magà Ettori raconte l’histoire de la journaliste Hiram Orsoni qui enquête sur la mafia corse. Une saga dont le point de départ est la French Connection à New York, mais qui passe également par Marseille, Paris, Genève et bien entendu l’île de Beauté. Le Dernier Clan est le premier opus d’une trilogie qui devrait faire date.  On retrouvera aux côtés d’Emmanuel Pi Djob un festival d’artistes puisé dans le vivier corse et parisien  mais également Francis Lalanne, Roland Magdane, Robin Renucci, Patrick Chesnais ou encore l’animatrice Evelyne Adam. Le rôle de Daddy se décline sur développe sur la suite actuellement en préparation. Emmanuel se retrouve également présent dans la Bande Originale  avec son titre ”Daddy is on the road” et ”Amazing Grace”, dont Yves Duteil, Patrice Bernardini et Beli Blanco sont les autres artisans.  Entre ses concerts, ses Master Class et la tournée The Voice Emmanuel Pi Djob a une actualité bien chargée, mais le néo comédien a tout de même pris le temps de répondre à nos questions :

Vous venez d’effectuer vos premiers pas dans le cinéma. Une belle expérience pour vous ?

Emmanuel Pi Djob :  Absolument, expérience brève mais belle! J’ai entre autre apprécié l’esprit dans lequel s’est déroulé le tournage.

 Le septième art c’est une opportunité ou une vraie envie ?

Pour le moment, le cinéma reste une opportunité davantage qu’une envie. Mon envie primordiale reste la musique, bien que j’apprécie qu’elle soit mélangée à une animation visuelle.

 Vous interprétez le chanteur d’un club corse à Paris. Une culture qui vous parle ?

J’ai connu le groupe A Filetta à ses débuts. Nous participions, eux et mon groupe de gospel, à un festival vocal à Ajaccio. J’ai reçu en plein cœur, grâce à eux et à d’autres groupes locaux, le bouleversement que peuvent produire les polyphonies corses.

Vous êtes un homme de convictions et de passion. C’est ce qui vous rapproche de Magà Ettori, le réalisateur ?

Oui. C’est une réponse simple et forte, comme l’a été notre rencontre.

Vous conseillez Anghjulina Panetti, à un moment crucial de son existence. Le côté grand frère ?

Plutôt le côté “observateur de la vie”.

 Cela ne vous a pas effrayé de participer à un film sur l’histoire de la mafia corse ?

 A aucun moment je n’ai relié ma participation à ce tournage à cette facette de la réalité corse. Pour avoir été quelque fois sur cette île magnifique, je sais que son actualité n’est pas faite que de violence. Il y a notamment un sens profond de l’accueil que j’ai souvent perçu là-bas.

Votre personnage dans le film emprunte l’histoire de cet amant jaloux. Pouvez-vous nous dire un mot de ”Daddy” ?|

“Daddy” est un homme passionné, passionnel même, dont les passions l’amènent à se retrouver en prison. Il en sort assagi, mais à moitié seulement…

Qu’est-ce que la musique panafricaine ?

Le concept de musique panafricaine pourrait être l’expression artistique de l’idéal politique panafricain. Je me considère comme un héritier de Fela Kuti et de Bob Marley, qui en ont fait un objectif incontournable.

 Quels sont vos proches projets ?

 Emmanuel Pi Djob : Réaliser un bel album, donner de beaux concerts, tout cela à base de ma musique.