Disponible depuis le 01 Décembre 21 aux Éditions Glénat, Far cry : Les larmes d’Esperanza, une one shot action/aventure où l’on ne s’ennuie pas !
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Le décor :
La mangrove Amazonienne …
Un énorme crocodile monte nonchalamment sur la berge, pensant que le dîner est servi … Un homme armé de dos est là, au milieu de nulle part, et ne voit pas qu’il est déjà très désiré pour le prochain repas. Qui est la proie ?? En une seconde, il évite l’attaque du grand saurien et lui éclate la cervelle !
Fier de sa surprise, et surtout, complètement bourré, le butin de sa chasse servira à payer son ardoise au bar du coin !!!!
Juan Cortez est prêt pour de nouvelles aventures, et ça tombe bien : ça bouge du côté de Santa Costa, une petite ville dont le minerai est devenu indispensable dans la conception de téléphones mobiles. Une aubaine ?? Peut-être pas, dans un pays où les conflits politiques sont fréquents, et où chacun veut s’approprier les richesses du minerai découvert, en utilisant les populations indigènes comme ouvriers à moindre coût ! Entre une junte militaire, un parti bourgeois et un groupe de révolutionnaires, Juan n’a que l’embarras du choix, pour un de ses nouveaux sales boulots, qu’il fera pour celui qui sera le plus offrant !!!
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Le point sur la BD :
Mathieu Mariolle s’approprie l’univers du jeu vidéo d’Ubisoft, Far Cry, pour composer explosivement ce premier one shot aux Éditions Glénat. Les larmes d’Esperanza nous entraînent sur les mêmes terrains que les scénarios des jeux-vidéos. Un pays sous développé, dont les « grands quelqu’uns » se disputent les ressources. En se demandant qui va se remplir les poches. Tout en asservissant les populations locales !! Les personnages sont hauts en couleurs. Et Juan Cortez ne déroge pas à la règle : accro à l’alcool et aux anti douleurs. Cet aventurier badass est aussi « pourri » que les gens par qui il se fait embaucher. Leurs points communs : le fric à s’en mettre jusqu’en haut du gosier !!
Une ambiance générale de mangrove composée de bestioles toutes plus « adorables » les unes que les autres ! Et je parle de la nature, comme des gens qui la composent !!
Niveau illustrations et couleurs, Afif Khaled, Salaheddine Basti et Yassir Kerbal se collent aux ténèbres de la jungle. Quelle soit naturelle et humaine. Des personnages réalistes, un défilé d’action se déroulant en huis clos, dans la jungle, ou dans la ville bousculée par les guérillas !
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La conclusion :
On change de décors, on suit l’action et les changements d’endroits d’une page à l’autre ! Un pari risqué pour ce Far Cry aux Éditions Glénat, se situant, pour les gamers, avant le numéro 6. Que l’on soit accro au jeu vidéo, ou non, la lecture est dynamique, et les audacieux auteurs ont su conserver le rythme effréné des jeux. Le lecteur est emporté par le scénario et ses multiples enjeux politiques, économiques au milieu d’une guérilla sauvage ! Serait-ce le début d’une série action/aventure prometteuse, que l’on préférerait presque au jeu vidéo ?? Lisez et vous me direz !!