
Un décret qui s’applique à tous
Grâce à cette nouvelle règlementation, tout le monde a la possibilité d’obtenir des informations sur les aéronefs télépilotés qui survolent leurs propriétés en utilisant une application capable de détecter leur immatriculation afin de pouvoir faire la différence entre un prestataire de drone et un pilote de loisirs. Effectivement, les fabricants acceptent de s’y conformer et sont prêts à prendre toutes les dispositions nécessaires afin de donner des numéros d’identification aux drones déjà en circulation et à leurs nouveaux produits. L’installation de la mise à jour est, d’ailleurs, facile à cause de l’utilisation simultanée du signal Wi-Fi et du GPS. Effectivement, les anciens propriétaires doivent également se soumettre à cette loi émise par le Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale, et votée par les parlementaires.
Simultanément à la mise en vigueur de ce décret, les autorités mettent à la disposition des développeurs toutes les informations dont ils ont besoin pour créer des applications capables d’intercepter le signal Wi-Fi en question sur une zone délimitée. Cependant, il faut noter que l’identification concerne seulement l’appareil et non pas son pilote. Cette option est réservée aux responsables de la sécurité publique.
Registre officiel géré par le ministère de l’aviation civile
Les objectifs de la mise en place de ce système d’immatriculation des drones pesant plus de 800g sont d’assurer la sécurité publique et de protéger la vie privée des citoyens. Les numéros d’identification peuvent alors être assimilés à ceux-ci qui sont attribués aux engins motorisés. En effet, c’est le ministère de l’aviation civile qui s’occupe de la gestion des fichiers répertoriant ces appareils avec les informations personnelles comme l’état civil, l’adresse et la nationalité du propriétaire. Il délivre également une pièce qui justifie l’enregistrement des appareils dans le registre officiel.