PIXEL de Mourad Merzouki au 13e Art – Paris

Pixel ou Quand la danse Hip-Hop rencontre la video interactive ; le résultat est époustouflant de poésie ! Après le succès des représentations à guichets fermés de la fin d’année 2021, Pixel, le grand succès de Mourad Merzouki, est de retour au 13ème Art pour une série de représentations exceptionnelles.

PIXEL

du 28 septembre au 29 octobre 2022

Le chorégraphe Mourad Merzouki, figure du mouvement hip-hop depuis le début des années 1990, inscrit son travail au carrefour de multiples disciplines. Autour de la danse hip-hop explorée dans tous ses styles, se greffent le cirque, les arts martiaux, les arts plastiques, la vidéo et la musique live.
Sans perdre de vue les racines du mouvement, ses origines sociales et géographiques, cette confrontation permet d’ouvrir de nouveaux horizons à la danse et dégage des points de vue inédits. Un éblouissement renouvelé à chacun de ses spectacles.

DANSE et UNIVERS TROMPE-L’OEIL

Avec Pixel, Mourad Merzouki signe une œuvre phare qui puise dans l’énergie du hip-hop et de la projection 3D. Cette alliance hyper esthétique a maintes fois fait le tour du monde, et revient pour notre plus grand plaisir sur la scène du 13e Art de Paris. Créé en 2014, interprété plus de 400 fois et après de multiples tours du monde, Pixel, de Mourad Merzouki, revient pour une nouvelle série de représentations au 13ème Art.
Onze danseurs et circassiens sont immergés dans un univers à la gravité mouvante. Des milliers de pixels s’animent, offrant un trompe-l’œil époustouflant, évoluant en temps réel en fonction des mouvements des danseurs.
Le subtil équilibre entre réel et virtuel, énergie et poésie, fiction et prouesses techniques crée un ballet futuriste, à la fois ludique et joyeux.

INFORMATIONS PRATIQUES ET RÉSERVATION :

Du 28 septembre au 29 octobre 2022, du mercredi au samedi à 21h

Théâtre Le 13ème Art – Centre commercial Italie 2 – Avenue d’Italie – 75013 Paris

En ligne : https://le13emeart.com

Durée : 70 minutes

Tarifs : de 20 euros à 50 euros

NOTE D’INTENTION DE MOURAD MERZOUKI

Mourad Merzouki

Nous sommes confrontés sans cesse à l’image, la vidéo, le numérique. Les écrans nous entourent et il n’y a qu’à traverser les grandes capitales de certains pays du monde pour imaginer ce que sera la ville de demain : une forte exposition à l’image qui aujourd’hui fait partie de notre quotidien.
Le projet « Pixel » est né d’une première rencontre avec Adrien Mondot et Claire Bardainne et de la fascination que cela m’a procuré ; j’ai eu la sensation de ne plus savoir distinguer la réalité du monde virtuel et eu très vite l’envie de tester un nouveau rapprochement en exploitant ces nouvelles technologies avec et pour la danse.
Cette première expérimentation entre la danse et la vidéo interactive a été vertigineuse pour les interprètes participant au projet. Avec la même curiosité et l’esprit d’ouverture qui m’anime, je me confronte pour cette nouvelle aventure à cet univers impalpable qu’est la projection lumineuse développée par la Compagnie Adrien M / Claire B. Le défi de faire dialoguer ces deux mondes, tout comme celui de trouver le subtil équilibre entre les deux pratiques afin que danse et ces représentations immatérielles se répondent sans que l’une ne prenne le dessus sur l’autre, me déstabilisent une nouvelle fois dans ma manière d’appréhender le mouvement. Je poursuis cette quête du mouvement, que je développe et remets sur le métier à chacune de mes créations, avec de nouvelles contraintes et de nouveaux partenaires de jeu.
« Mourad a su s’immerger dans nos univers graphiques abstraits avec une immense facilité, qu’il a ensuite transmis naturellement aux interprètes. Il nous a inspiré des formes et des mouvements numériques nouveaux, nous confortant dans cet axe de recherche qui nous est cher : l’invention d’un langage numérique vivant se faisant par l’intuition du corps », témoignent Adrien Mondot et Claire Bardainne.
Comment le danseur évolue t-il dans un espace fait d’illusion, sur un plateau en trois dimensions, la vidéo pouvant tour à tour accompagner son mouvement tout comme l’entraver ?
Ces nouveaux chemins de découverte me permettent de travailler sur cette extension du réel et de me confronter à un univers impalpable : étrangeté pour un chorégraphe qui se nourrit de corps et de matière. Habiter la danse dans un espace où le corps n’est confronté qu’à des rêves, faire évoluer le geste dans les paysages mouvants créés par Adrien et Claire, qu’ils décrivent ainsi :
« Notre rapport à l’image est celui du trompe l’oeil. Nous cherchons à transformer la perception, à brouiller les pistes du vrai et du faux, à franchir les frontières quotidiennes du réel, et faire apparaître des choses qui ne sont pas « possibles » : changer à la volée les propriétés de la matière, inverser la gravité, donner la sensation d’un volume uniquement avec des projections plates.
Et c’est également la recherche que mène le danseur, dans le hip-hop notamment avec son corps : des bras qui bougent comme s’ils étaient liquides, ou au contraire automatisés, des ralentissements et des accélérations, des effets de marche arrière. »
Nous souhaitons ouvrir la voie d’une conversation entre le monde de synthèse de la projection numérique et le réel du corps du danseur.
Nous nous immergeons chacun dans un espace qui nous est étranger de manière ludique, dans le partage, en nous appuyant sur la virtuosité et l’énergie du hip-hop, mêlé de poésie et de rêve, pour créer un spectacle à la croisée des arts.

 

 

A propos carolinemarquet

A lire aussi

science-fiction

Dune Partie Deux : Une Odyssée Cinématographique qui Redéfinit le Genre de la Science-Fiction

En 2024, l’univers du cinéma de science-fiction est propulsé vers des horizons inexplorés avec “Dune …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

WP Twitter Auto Publish Powered By : XYZScripts.com