Stray cats Rocked This Town From La To London : Une setlist explosive !

Le mythique trio rock’n’roll qui marqué la scène rock des 80′ s souffle ses 40 bougies avec cet album live. Explosif.

Formé à New York en 1979 sous le nom de “The Tomcats“, le trio devient The Stray Cats début 1980. Face à l’indifférence de leurs compatriotes, Brian Setzer (chant, guitare), Lee Rocker (contrebasse)  et Slim Jim Phantom (batterie) débarquent à Londres en pleine effervescence des mouvements punk et new wave. Plusieurs mois à écumer les clubs de la capitale britannique, lors de concerts bourré d’énergie où Lee Rocker escalade sa contrebasse et Slim Jim Phantom joue debout sur sa batterie limitée au strict minimum (grosse caisse, caisse claire et cymbale), le trio commence à attirer l’attention des journalistes et des maisons de disques. A la recherche d’une nouvelle mode musicale, l’Angleterre s’enflamme soudain pour cette énergie revival d’un genre nouveau. Fort d’un premier album qui sort en 1981, produit par Dave Edmunds les Stray Cats caracoleront au sommet des hit-parades, trois ans de suite jusqu’en 1984, où le groupe se sépare.

Quatre décennies plus tard les amateurs de rock’n’roll 50’s peuvent se mettre à genoux et remercier le label Surfdog qui sort ce live explosif. L’album regroupe une collection de titres enregistrés en Amérique et en Europe tout au long de 2019 lors de la tournée du 40e anniversaire. Un événement car nos « chats errants » s’étaient dissous pour permettre à Brian Setzer d’accomplir son vieux rêve : monter un grand orchestre swing et rhythm’n’blues. C’est donc avec un plaisir extrême que l’on retrouve le trio et son  rock’n’roll gonflé à bloc customisé 50’s.  L’album démarre avec « Cat Fight (Over a Dog Like Me)” enchaine les tubes comme à la grande époque « Runaway Boys, Stray Cat Strut, Gene & Eddie, Rock This Town, Built for Speed, Fishnet Stockings ou Rumble in Brighton” se fend de quelques belles reprises “Cannonball Rag”, “Misirlou”. Sur la pochette, toujours les mêmes bananes, les mêmes fringues 50’s, les mêmes tatouages viriles. Sur scène, ne manque plus que la Chevrolet Bel Air Rose de 1957 pour compléter le décor. Brian Setzer a pris quelques rides mais sa voix de félin écorché demeure forte et claire. Son jeu de guitare inventif s’est encore bonifié avec le temps. C’est simple, il chante aussi bien qu’il joue, les doigts semblent dévaler le manche de la Gretsch avec une facilité déconcertante. Lee Rocker violente lui sa contrebasse avec la même fougue. Slim Jim lui martèle son kit minimaliste. La caisse claire est travaillée ici avec toujours autant de ferveur. Quarante ans ont passé, mais l’énergie et l’envie de jouer sont bien là. Des standards blues, on passe à des morceaux swing parfois plus violents et agressifs. Sur le plan sonore rien à redire, le mix est parfait. Plus on avance, plus la puissance sonore et les titres deviennent chauds et sauvage tels ce “Blast Off “absolument dément avec ces hurlements à la mort, ce solo de guitare époustouflant. La grande classe !

 

Jean-Christophe Mary

Rocked This Town From La To London (Surfdog)

 1- Cat Fight (Over a Dog Like Me)

2- Runaway Boys

3- Too Hip, Gotta Go

4-Double Talkin’ Baby

5-Three Time’s a Charm

6- Stray Cat Strut

7-Mean Pickin’ Mama

8-Gene & Eddie

9-Cry Baby

10-I Won’t Stand in Your Way

11-Cannonball Rag

12- Misirlou

13- When Nothing’s Going Right

14 (She’s) Sexy + 17

15-Bring It Back Again

16-My One Desire

17-Lust ‘n’ Love

18-Fishnet Stockings

19-Rock This Town

20-Rock It Off

21-Built for Speed

22-Rumble in Brighton

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