« Le bout du monde, France » d’Olivier Lemire aux éd.Le Passeur, dans la collection « chemins d’étoiles », s’inscrit dans la continuité d’un cheminement à la recherche des essentiels ; un retour aux fondamentaux existentiels qui nous oriente, pas à pas, vers la reconnaissance d’un bonheur oublié, parfois sacrifié, mais tellement intrinsèque.
A pied et à vélo, cet explorateur qu’est Olivier Lemire, va à la rencontre des paysans dans des coins reclus de la France profonde ; et plus particulièrement, dans ces lieux – dits aux noms révélateurs : Le bonheur, la vie, La solitude …
Il comprend la souffrance et la misère, mais également la passion et la fierté des gens qui travaillent dur pour gagner leur vie.
L’itinéraire emprunté, d’un lieu-dit à un autre, trace une voie qui dépeint par la photographie plus que par les mots, l’évolution des campagnes françaises évoquant leur désertification mais également leur attrait. Un monde agricole en pleine mutation, qui lutte pour la continuité de la vie, et qui nous rappelle combien il est indispensable d’apprécier simplement ce que la terre nous offre, même si la tentation de tout remettre en question est grande.
La photographie floue de la couverture évoque ce Bonheur simple, pas toujours évident à voir, et pourtant si près de chacun de nous. En fait, le bout du Monde est au cœur de chaque individu, même si la mondialisation et l’économie de marché le masquent bien souvent.
Un livre touchant qu’Olivier Lemire et les éditions Le passeur ont eu l’idée de nous livrer. Nous souhaitons à tous les lecteurs ou plutôt à tous les pèlerins de ce parcours atypique, un bon voyage.
(article rédigé en collaboration avec Mme Colloca Christine)
Paru le 5 Juin 2015
Bravo pour cette chronique ! Un voyage charmant dans les campagnes françaises lieux de nos racines qui nous rappelle que le bonheur est là à portée de main.
Bravo pour cette chronique qui nous rappelle que le bonheur est accessible à chacun de nous, si près et si loin à la fois dans un monde qui a perdu ses racines.
un beau voyage en perspective
Bravo pour cette chronique,le bonheur est en chacun d’entre nous, saurons nous retrouver les joies simples de la vie malgré la mondialisation qui nous coupe de nos racines