Bretagne-Séché-Environnement présente son équipe pour Paris Nice

A trois jours du départ de Paris-Nice, Bretagne-Séché-Environnement présente son équipe. Emmanuel Hubert, manager général et le staff de l’équipe Bretagne-Séché-Environnement ont désigné les huit coureurs qui seront au départ de Paris-Nice, du 8 au 15 mars, première épreuve du WorldTour disputée en 2015 par l’équipe bretonne.

Eduardo Sepulveda, vainqueur des Boucles Sud Ardèche, samedi dernier, Yauheni Hutarovich, vainqueur de trois étapes sur la Tropicale Amissa Bongo, mais aussi, Jonathan Hivert, souvent classé depuis le ,début de saison, Anthony Delaplace, Pierrick Fédrigo, Arnaud Gérard, Dan McLay, vainqueur d’une étape sur la Tropicale Amissa Bongo, et Florian Vachon seront au départ de la Course au Soleil.

La manager général Emmanuel Hubert ainsi que les huit participants, ont donné leurs impressions à quelques heures du départ.

Emmanuel Hubert : “Les cinq victoires obtenues en février ont validé tout le travail de mise en place que nous avons effectué cet hiver. Nous abordons donc ce Paris-Nice avec humilité car nous savons qu’il va nous falloir monter d’un cran. Nous partirons avec deux coureurs protégés pour le classement général avec Eduardo Sepulveda et Jonathan Hivert, et nous ferons un premier point le cinquième jour en haut de La Croix de Chaubouret. Nous viserons aussi une victoire d’étape avec Yauheni Hutarovich qui sera emmené par Dan McLay dans le final des premières étapes.”

Eduardo Sepulveda : “Ce sera mon deuxième Paris-Nice, après 2014 (20ème du général). J’ai le souvenir d’une course nerveuse. C’est un cran au-dessus du calendrier habituel, une WorldTour ça se sent. Ave des enjeux pour des sprinteurs, ce n’est pas très serein dans le peloton les premiers jours…Le parcours me plait avec deux chronos le premier et dernier jour, et l’arrivée en haut de la Croix de Chaubouret. Je vise clairement un Top 10 au classement général final, même si je vais découvrir dans le col d’Eze un exercice inédit pour moi, le chrono en côte. Ma victoire aux Boucles Sud Ardèche samedi m’a ‘relaxé’. Je ressentais pas mal de pression en ce début de saison après mon année 2014 gâchée par ma blessure au genou. Elle est évacuée grâce à cette première victoire chez les pros.”

Jonathan Hivert : “Paris-Nice est ma course préférée ! Je l’ai déjà disputée quatre fois : 2009, 2012, 2013 et 2014. Je me souviens avoir vu la gagne de près en 2012, à Rodez : je fais 4 de l’étape remportée par Gianni Meersman. Paris-Nice est une grande course, très belle, j’aime l’atmosphère qui s’en dégage et c’est une période de la saison où je ne suis pas si mal… Je suis satisfait de mes premières sorties sous le maillot Bretagne-Séché Environnement, même si je n’ai pas encore conclu. Mais la semaine prochaine, on verra au jour le jour. “

Yauheni Hutarovich : “J’ai déjà couru Paris-Nice à deux reprises en 2012 et 2013. Mon souvenir le plus marquant, c’est la chute de Jean-Christophe Péraud dans les cent premiers mètres du col d’Éze en 2013. J’étais son coéquipier chez AG2R, il prend la 3è place en haut quand même ! La saison a très bien débuté pour moi et toute l’équipe. Cinq victoires, on commence à faire parler… Pour ce Paris-Nice, je nous sens solide, on peut briller au général, au sprint, dans les bosses. Je vise une victoire d’étape, même si j’ai souffert jusqu’à ce milieu de semaine de petits ennuis gastriques.”

Pierrick Fédrigo : “J’ai dû courir Paris-Nice une dizaine de fois… sans jamais de réussite ! C’est pourtant une période de la saison où je suis pas mal. J’ai souvent été performant au Critérium international deux semaines plus tard, jamais à Paris-Nice, c’est curieux ! Peut-être le besoin de récupérer des premiers efforts de l’année ?.. Je suis souvent tombé aussi. On verra. Je ne suis pas si mal en ce début de saison, il m’a juste manqué le petit truc pour saisir une opportunité. Nous avons reconnu l’avant-dernière étape, Vence-Nice. Ce jour-là, avec les routes étroites et l’enchaînement des difficultés, ce sera plus facile d’être dans l’échappée qu’en cinquantième position dans la file… “

Daniel McLay : “C’est ma première grande course, ma première épreuve par étapes WorldTour et bien entendu, mon premier Paris-Nice. Le parcours ne me dit pas grand chose encore, même si j’ai beaucoup couru en France ces dernières années avec la Lotto U23. J’étais très mécontent à l’arrivée du Samyn mercredi : je crève dans le dernier secteur pavé, à trois kilomètres de l’arrivée, alors que Flo Vachon m’emmenait aux premiers rangs. Je visais un podium, j’avais de bonnes jambes… D’un autre côté, cette course m’a rassuré car je n’étais pas bien du tout au Nieuwsblad et à Kuurne au cours du week-end. Mon travail sera d’emmener « Huta » dans le dernier kilomètre les premières étapes. Puis travailler pour nos leaders au général. On commence à se connaître après le Tour de San Luis et la Tropicale Amissa Bongo. Et ça tourne bien.”

Arnaud Gérard : “Je n’ai pris le départ qu’une fois de Paris-Nice, en 2010. Et je n’ai pas envie de m’en rappeler : je m’y suis fracturé un fémur ! Pour cette édition 2015, j’ai déjà le prologue de Maurepas en tête. J’aime de plus en plus les chronos… La condition commence à venir,  j’étais pas mal au Sud-Ardèche (10è) et dans la Drôme Classic le week-end dernier. En début de saison, il me faut toujours plusieurs jours de course avant d’être bien. Je vise le prologue donc, une étape devant aussi si possible, et puis mon boulot sera de placer nos leaders, de courir devant.”

Anthony Delaplace : “C’est mon deuxième Paris-Nice, après celui avec BSE l’an dernier. Je me souviens de ma longue échappée le deuxième jour avec Saramotins. On est repris dans les 10 derniers kilomètres mais c’est bon de passer une journée à l’avant dans une course de ce niveau. Je serai motivé dès le prologue, et j’ai pointé les étapes vallonnées comme celles de Saint-Pourçain et de Rasteau. Je suis assez satisfait de mon tout début de saison, j’ai eu de bonnes sensations au Gabon (9è du général final) et à la Drôme Classic mais il me manque encore un petit truc pour jouer la gagne. Mon ambition pour ce Paris-Nice est d’aider au maximum nos leaders. Personnellement, si je pouvais aussi prendre une belle échappée dans une étape vallonnée…”.

Florian Vachon : “Ce sera mon troisième Paris-Nice, après 2011 et 2014. Je me souviens de l’étape de Biot en 2011, dans des conditions dantesques sur un final urbain… Du tracé de cette année, je retiens bien entendu l’arrivée à Saint-Pourçain et le départ à Varennes, dans l’Allier, mon département. Mon début de saison a été un peu compliqué avec mon incroyable chute à Bessèges, en raison du vent. Mais la condition arrive. J’étais présent dans le final du GP Samyn mercredi. J’espère qu’entre les deux chronos de ce Paris-Nice, la course sera plus ouverte pour les baroudeurs… Et sortir de cette semaine avec la meilleure condition possible pour en profiter ensuite.“