Avishai Cohen a conquis le public niçois

Mercredi 16 octobre, dans le cadre des Nice Jazz Festival Sessions, le conservatoire de Nice a accueilli Avishai Cohen. Le contrebassiste israélien n’était pas venu dans la capitale azuréenne depuis longtemps. Cette soirée très attendue affichait complet. Tout le monde n’a donc pas eu la chance de passer une soirée magique, qui restera sans aucun doute dans les annales du conservatoire.

Sur scène, Avishai Cohen, accompagné du batteur Noam David et du pianiste Elchin Shirinov, a présenté son dernier album intitulé « Arvoles », qui signifie « arbres » en ladino, une ancienne langue judéo-espagnole issue du castillan médiéval. Comme il l’a dit lui-même, cet album, où la nostalgie apparaît plus présente que d’ordinaire,  est « une musique nouvelle, une sorte de réflexion sur l’univers qui m’a entouré ces dernières années. » Dans cet esprit, il a rassemblé des compositions originales et des chansons traditionnelles qu’il a écrites au cours de ces dernières années. Un mélange des styles qui fonctionne à merveille. A quarante-neuf ans, Avishai Cohen maîtrise son art à la perfection. Les heureux spectateurs des premiers rangs ont dû faire des jaloux.  Nice était la dernière date de sa tournée. Son plaisir, -et le nôtre-, n’en était que plus intense. Lorsque le concert touchait à sa fin, il s’est emparé du micro et a chanté deux titres, l’un en anglais, l’autre en hébreu. Des frissons d’émotion ont gagné la salle. Le public, spontanément, s’est levé, lui réservant une formidable ovation. Après cette magnifique soirée, espérons qu’il n’attendra pas plusieurs années pour revenir à Nice.

En première partie, JB Moundele était venu présenter son nouvel album « Afrotane ». Le saxophoniste partage sa vie entre l’Afrique et la Côte d’Azur. Son nom qu’il doit à l’expression signifiant  « le Blanc noir » en lingala, au Congo, est à l’image de sa musique, métissée. Sur la scène du conservatoire de Nice, il était accompagné  de Tony Rabeson à la batterie, d’Olivier Hutman au piano et de Marc Peillon à la contrebasse. Ils ont transmis au public l’énergie qui était déjà bien présente dans l’album. Les titres d’« Afrotane » ont une saveur particulière, à la fois nourris du vécu africain de JB Moundele et influencés par le jazz de John Coltrane. Une bien belle première partie.

A propos Laurence

A lire aussi

le-livre-qui-peut-lire-dans-ton-esprit-Grasset

Le livre qui peut lire dans ton esprit – Ed. Grasset

Le livre qui peut lire dans ton esprit est un album jeunesse fabuleux, de Marianna …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

WP Twitter Auto Publish Powered By : XYZScripts.com