Comme en 14 au Théâtre La Bruyère à partir du 22 janvier 2019

Comme en 14 – Pièce de Dany Laurent, mise en scène de Yves Pignot avec Virginie Lemoine. Une équipe médicale infirmière derrière la ligne du front de la grande guerre, s’apprête à fêter Noël 1917. 

COMME EN 14

Au Théâtre La Bruyère

à partir du 22 janvier 2019

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Hiver 1917, une infirmerie d’hôpital juste derrière les lignes du front.

Cent vingt-trois malades pour deux infirmières. Les temps sont durs, mais Noël approche. Et Noël, où qu’on soit, quoi qu’on vive, c’est toujours une occasion d’être heureux.

Quatre femmes réunies par les hasards de la Guerre, vont fêter Noël, malgré le bruit du canon et les blessés de l’autre côté du mur.

La vie est plus forte que tout, alors on mange, on boit, on se fait des cadeaux, on fume les dernières cigarettes et on chante. On se heurte aussi : patriotisme ou pacifisme. Rien de plus vivant qu’un hôpital. C’est là qu’on défend chaque existence, qu’on cultive l’espoir, que l’amour se mesure et s’éprouve.

Avec détermination, elles s’amusent de tout : d’elles-mêmes, de leurs drames, de leurs travers. Mais surtout, elles espèrent, avec la certitude que demain sera beau. C’est la Der. C’est sûr. C’est la Der !

Avec :  Virginie Lemoine, Marie Vincent, Arianne Brousse, Katia Miran, Alex Huet

Auteur : Dany Laurent

Metteur en scène : Yves Pignot

BILLETTERIE ET RÉSERVATIONS :

Représentations du mardi au vendredi à 21h / samedi 15h30 et 21h

Théâtre La Bruyère – 5, rue La Bruyère – 75009 PARIS

Par internet : www.theatrelabruyere.com et tous les sites de réservation habituels.

Par téléphone : 01 48 74 76 99

Tarifs : 42€-38€-30€-22€ / moins de 26 ans 10€

NOTE D’INTENTION DU METTEUR EN SCÈNE :

14/18. Les hommes sont au front. Mobilisés du jour au lendemain ils ont dû partir dans l’urgence, contraints d’abandonner famille et travail. Les femmes retroussent leurs manches et les remplacent.
Elles ont été exemplaires, elles n’avaient pas le choix, elles l’ont fait.
Elles ont cultivé les champs, élevé les enfants, accompli bien d’autres tâches : ouvrières, conductrices de bus, d’ambulance, de camion…
Elles ont tout fait.
Pour certaines elles sont venues en renfort, bénévoles, pour soigner les malades, accueillir les blessés.
Elles l’ont fait.
On les surnommait Les Anges Blancs.
La pièce de Dany Laurent raconte le quotidien de ces femmes dans un hôpital de fortune d’une petite ville près du front.
La guerre fait rage depuis trois ans ; MADEMOISELLE MARGUERITE, la cinquantaine, infirmière, « fait tourner la machine » comme elle dit, jusqu’à l’épuisement, secondée par SUZY, la trentaine, bénévole, jeune fille moderne… en colère, engagée dans les mouvements pacifistes. Elle agit. Elle rêve d’un avenir meilleur. LOUISE, la vingtaine, jeune fille issue de la grande bourgeoisie, vient donner de son temps, aider comme elle peut et attendre… attendre le retour de son fiancé qui est au front. ADRIENNE, la cinquantaine, aristocrate, veuve de guerre, deux enfants : PIERRE, attardé mental, admiratif de son grand frère Henri, son modèle. Henri, en soins dans cet hôpital, sera amputé dans la journée.
La pièce se déroule sur deux journées, la veille et le jour de Noël.
Ces quatre femmes de générations et de cultures différentes se trouvent réunies par un coup du destin bien noir.
Elles vont l’affronter avec courage.
Elles vont échanger ou partager leurs accords et désaccords, parler de la vie avant tout, rire aussi pour effacer trop de larmes, et malgré tout fêter Noël, ne pas faillir à la tradition.
Le rôle des femmes pendant cette guerre atroce aura été primordial, le théâtre devait le faire revivre.
J’ai été très touché à la lecture de cette histoire. Je me suis attaché aux personnages comme s’ils étaient de ma propre famille. J’ai traité cette pièce au plus près du réalisme, décors, accessoires, costumes, lumière, sons. L’essentiel étant d’écouter ces femmes et de les regarder vivre dans la réalité de leur quotidien.
Pas de voyeurisme, pas de sensationnel, on ne voit pas les blessés, à peine entend-on quelques voix, quelques plaintes qui nous parviennent de la salle de soins.
Cette pièce est avant tout un hommage à ces Anges Blancs et aux femmes en général, qui savent se montrer fortes, unies et courageuses dans l’adversité.
« Seule une vie vécue pour les autres vaut la peine d’être vécue. » (Albert Einstein)
Yves Pignot

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