Comment se préparer après la pandémie ?

Questions & Réponses autour de cette pandémie

Le FMI prévoit un chômage massif et une baisse de 3% du PIB mondial pour 2020 : 5,9% aux États-Unis et 7% dans la zone euro. … Les flux commerciaux internationaux diminuent, tout comme les mouvements internationaux de personnes et de capitaux. Dans ces conditions, comment se préparer après la pandémie ?

Ce jeudi 12 novembre, le 1er Ministre l’a précisé “Il faudra être patient, notre société, est rentrée dans une économie qui va devoir prendre en compte, les organisations sanitaires, nous devons faire face…Pour cette raison, j’ai décidé que le confinement ne permet pas pour l’instant la réouverture des petits commerces !”.

Jean Castex, a 55 ans, a pris tout l’enjeu d’une décision lourde de conséquences. Pour cet ancien élève de l‘École Nationale d’Administration, et de Sciences Po, concilier le médical et l’économie, ce n’est pas la chose la plus simple. Au cabinet du 1er Ministre, la ligne de combat est très claire : Confiner, pour combattre la pandémie, éviter l’engorgement des malades dans les hôpitaux !

Comprendre notre société, c’est admettre le passé.

Dans un passé, la crise financière de 2008 a eu des résultats opposés, vis à vis de cette pandémie qui affole l’économie mondiale. Revenons dans un retour du passé, où les causes de cette crise sont connues : les banquiers ont inventé de nouveaux outils financiers (Credit Default Swaps (CDS) and CDS leveraging, par exemple). Les mêmes financiers n’avaient pas pris en compte toutes les notions de cette économie circulaire.

Cela a commencé avec la faillite brutale de Lehman Brothers. À la suite d’effondrements bancaires en série, des centaines de milliards de dollars, de livres ou d’euros d’argent public ont dû être dépensés pour les sauver. Les États ont accumulé de vastes déficits, qui ce sont “acceptés”, dans une majorité d’Etats souverains. Mais quand même, dans le même temps en réaction, les gouvernements ont lancé des programmes d’austérité qui ont conduit à des réductions brutales des services sociaux, de santé et d’éducation (comme aux Etats-unis par exemple).

Où va le monde ?

Parallèlement en France Nicolas Sarkozy avec son ministre de l’économie de l’époque Christine Lagarde, avait vu juste sur des décisions bilatérales avec l’Europe et le Monde, plaçant ainsi la France dans le peloton des pays qui s’endettent, tout en pariant sur un avenir prometteur. Aujourd’hui, le remboursement en panne, la Présidente de Banque Centrale Européenne (Christine Lagarde) disait ces jours ci ” Suite à une recrudescence de la Covid-19, bien que les dernières nouvelles à propos du vaccin soient encourageantes, la reprise pourrait ne pas être linéaire, mais plutôt instable, sur un mode marche-arrêt ».

Réfléchir, et réagir, ce n’est pas si simple…

Tout d’abord,  essayons de voir, des exemples de crises à évolution rapide et d’origine humaine. Deux viennent à l’esprit: la Seconde Guerre mondiale  et la crise après la pandémie de la Grippe Espagnole. L’une, la Seconde Guerre mondiale, a été très meurtrière, traumatisante et ne pouvait être stoppée que par une alliance mondiale déterminée à anéantir le régime nazi, ce qui a été fait aussi grâce à la résistance des peuples. De ses cendres, un nouvel ordre mondial est né, celui des institutions internationales oeuvrant pour la paix et la prospérité (ONU, OMS, FAO, OMC, etc…).

La grippe Espagnole et la résultante financière sur l’économie mondiale, entre mars 1918 et mars 1920, trois vagues de grippe se répandirent dans le monde. La seconde, celle de l’automne 1918, sera la plus virulente. Au total, 500 millions de personnes ont été touchées, près de 30 % de la population mondiale. On comptera à la fin de l’épidémie entre 50 et 100 millions de morts (les données sur la Russie, la Chine et l’Inde restent incertaines). Le fond monétaire de l’époque a mis plus de temps à interagir, car la guerre de 14-18 avait affaibli l’économie, rendant aux banques une certaine incapacité de comptabiliser les dégâts entre l’humain et l’effondrement des capitaux. Ce que l’on sait aujourd’hui, c’est que la covid-19, ne devrait pas trop impacter l’économie mondiale, la Chine, poumon de la mondialisation a évité la 2ème vague, pour au final une redistribution des richesses, dans la bourse, une aubaine pour les actionnaires qui ne verront pas vibrer leur compte de manière trop abrupte.

Et La France, dans tout cela ?

Notre pays devrait connaître des phases de confinement, ainsi que des phases de reprises. Bien entendu, le vaccin sera le bienvenu, encore faut-il que là aussi, les normes sanitaires, permettent à nos concitoyens d’obtenir un “anti-covid 19”, à un prix correct, on peut penser que la sécurité sociale mettra la main à la poche. Une facture qui devrait coûter de l’argent au ministre de l’économie, ou vis versa !

Eric Fontaine

L’économie à la loupe

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