C’est en juin 2019, qu’est paru, aux éditions Milady, le roman de Colleen Oakley, La première fois c’était quand même plus marrant. Un ouvrage touchant et sensible, un récit vibrant, sur la relation amoureuse, le bonheur de l’autre et la maladie.
Debout devant son frigo ouvert, Daisy constate que son chou kale a disparu. Elle a déplacé des piles de boites hermétiques, contenant des restes de repas. Elle a fouillé les bacs à légumes, mais elle n’arrive pas à le retrouver ! Elle constate que son chou kale a bien disparu… Puis, elle entend son cochon d’Inde et comprend ce qui est arrivé à son légume ! Daisy sent sa colère montée, mais elle essaie de se calmer, elle pense que ce n’est qu’un chou kale. Mais ce n’est aussi qu’un cancer. Un cancer du sein, dont elle s’est remise depuis trois ans. Malheureusement, la jeune femme pense aussi et devient furieuse à l’idée d’avoir de nouveau un cancer du sein. En effet, elle se demande qui peut bien attraper deux cancers avant même d’avoir trente ans ! C’est à ce moment-là que son mari entre dans la cuisine en baillant.
C’est une terrible tragédie que va vivre Daisy, une fois de plus, car après avoir combattu un premier cancer, la jeune femme vient d’apprendre qu’elle en a un deuxième. La vie du couple en est de nouveau bouleversée, avec la mort en perspective ! La jeune héroïne est effrayée à l’idée d’abandonner son mari qu’elle aime tant. Alors, elle tente de chercher, trouver une solution et se met en quête de la femme idéale pour lui… Le roman est surprenant, très touchant, dévoilant cette tranche de vie particulière, ce tragique destin et cette belle histoire d’amour. Le récit est entrainant, sensible, avec une belle plume qui apporte malgré tout un brin d’humour, de temps à autre.
La première fois c’était quand même plus marrant est le nouveau roman de Collen Oakley, très sensible et touchant, qui présente une jeune femme atteinte d’un nouveau cancer en phase terminale, qui tente de se raccrocher à celui qu’elle aime et tout faire pour qu’après son départ, il ne soit pas si démuni…