Mucem à Marseille : Venez découvrir tous les aspects de l’or

Du 25 avril   au 10 septembre 2018, le Mucem propose une exposition sur le thème de l’or. L’or a été de tout temps un signe de richesse et de pouvoir, mais a également une symbolique très forte dans le sacré. Les artistes apprécient sa plasticité et peuvent le travailler de toutes les façons pour répondre à leur imagination

L’approche de cette exposition au Mucem a été faite autour de tous ces axes.Liza Lou Les Damnes 2004Dans le sacré, la forte symbolique de l’or a toujours été omniprésente.Dans la société, il est le signe de reconnaissance au niveau du luxe, mais également dans la population où le fait de porter des bijoux est une certaine reconnaissance populaire. Les témoignages des propriétaires de bijoux récupérés au mont de piété, est intéressante sur le rapport que leur milieu social peut avoir avec l’or et les bijoux. Il est à noter que ces bijoux leur seront restitués après l’exposition.

L’or est le symbole de pouvoir, il est utilisé pour montrer sa puissance.

Le côté artistique n’a pas été oublié avec plusieurs œuvres modernes : « ’or rencontre aujourd’hui un succès d’une ampleur inédite et d’un genre nouveau dans les expressions artistiques contemporaines »

 

Le parcours de cette exposition se fait autour de trois moments :

  • « L’or, un trésor avant tout », rappelle les clichés liés à la thésaurisation d’un matériau suscitant toutes les convoitises ;
  • « La plasticité de l’or », s’attache à mettre en valeur sa fluidité et sa malléabilité, rendant possibles toutes les transformations et métamorphoses ;
  • « La symbolique de l’or », révèle la récurrence de l’usage de ce métal dans les domaines du politique et du sacré.

 

Cette exposition comporte près de 600 pièces, elle est un mélange d’objets archéologiques comme des lingots, des masques funéraires, des parures ; d’œuvres artistiques contemporaines ; d’objets luxueux avec des pièces de Dior ; de bijoux populaires ; de signes de pouvoir et d’apparats, à travers l’histoire.

Beaucoup d’objets et œuvres ont été prêtés par de nombreux musées : « le musée du Louvre, le Centre Pompidou, le Centre national des arts plastiques (CNAP), le Museum national d’histoire naturelle (MNHN), le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), Sèvres – Cité de la céramique, le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marine (DRASSM), le Musée national d’histoire de Roumanie (Bucarest), le Musée national géorgien (Tbilissi), le Musée archéologique de Pella (Grèce), le musée Zadkine de Paris, les musées de Strasbourg, les Musées des beaux-arts d’Angoulême, Bordeaux, Grenoble, Lille, Rouen, le Musée d’archéologie méditerranéenne (Marseille), le Musée d’art moderne et d’art contemporain (MAMAC) de Nice, la Fondation Cartier pour l’art contemporain, plusieurs Fonds régionaux d’art contemporain ».

Commissariat général : Jean-Roch Bouiller, conservateur en chef, responsable du secteur art contemporain au Mucem, Philippe Jockey, professeur d’histoire de l’art et d’archéologie grecques à l’Université Paris Nanterre, Myriame Morel-Deledalle, conservateur en chef du patrimoine, Marcel Tavé, conseiller culturel et artistique.

Scénographie : Pascal Rodriguez.

 

 

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