Où est passée Delphine Jubillar à Cagnac-les-Mines ?

Avis de disparition Delphine JUBILLAR

L’année 2020 s’est terminée, par une disparition inquiétante, L’infirmière de 33 ans, Delphine Jubillar, installée à Cagnac-les-Mines n’a plus donné signe de vie depuis le 16 décembre !.

Dans le Tarn, c’est la consternation, les habitants de la petite commune proche d’Albi, voudraient connaître la vérité, dans le village de l’infirmière, on imagine le pire, mais on ose croire encore à un dénouement heureux. Côté de la famille de Delphine, la médiatisation de cette affaire, montée en boucle sur les réseaux sociaux, n’inaugure rien de bon, autour de cette jeune femme qui avec deux jeunes enfants et une carrière passionnante, avait tout pour bien réussir dans une vie familiale.

Maître Alary bâtonnier au barreau d’Albi, s’occupe du dossier de cette disparition, pour son client Cédric Jubillar le mari de Delphine. L’enquête piétine depuis le début de l’année 2021, les recherches de l’infirmière sont compliquées par le froid, et la neige qui s’est abattue dans la région de Cagnac-les-Mines, la région étant particulièrement sauvage, dans des massifs isolés.

Du 15 au 16 décembre Delphine Jubillar a disparu

L’amalgame avec le féminicide de Jonathann Daval, est inscrit dans beaucoup de commentaires sur les réseaux du web…“Mon client Cédric Jubillar ne souhaite pas que l’on confonde, l’affaire de la disparition de son épouse, et celle liée à la famille Daval, pour ces raisons, comme la loi le permet, nous nous sommes portés “partie civile”, avec d’autres membres de la famille de Delphine, pour des accès au dossier que nous suivons de jour en jour” indiquait à la presse l’avocat de Cédric.

Le rappel des faits :

Delphine l’infirmière est sortie de son domicile “Rue Yves Montand à Cagnac-les-Mines” dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, ses deux chiens l’accompagnent et munie d’une doudoune blanche, elle serait partie au coeur de la nuit, prenant soin de prendre son téléphone mobile (son mari Cédric étant couché). Vers 4 h du matin, ce dernier s’est inquiété de la disparition de son épouse en entendant les chiens aboyer à l’extérieur de leur maison, en cours de finition de construction, mais aussi à cause des pleurs d’un enfant. La gendarmerie se situant à quelques centaines de mètres du domicile, après plusieurs tentatives d’appels sur son portable, Cédric a pris la résolution d’en parler aux gendarmes, dès la journée du mercredi 16 décembre, se retrouvant seul avec ses deux enfants de 6 ans et 18 mois !

Après près d’un mois d’investigation, le mystère reste entier !

L’enquête judiciaire est menée à Cagnac-les-Mines

Aujourd’hui, les battues n’ont rien données, les investigations de la gendarmerie dans la demeure de Delphine n’ont pas encore révélées des données, permettant de mettre en avant une piste. Si les hypothèses sont nombreuses, on peut en déterminer 3 et essayer de comprendre un peu mieux cette affaire qui prend une tournure judiciaire.

1ère hypothèse : Une dispute familiale sous fond de crise du couple, en instance de séparation, Delphine & Cédric habitent une maison en “chantier”, depuis 6 ans…Leur fils “Louis” âgé de 6 ans n’a rien entendu, le soir de la disparition de sa mère, également le mari a expliqué, ne s’être jamais chamaillé avec son épouse la veille de son départ, argumentant s’être couché tôt, et avoir été réveillé par les chiens de retour vers 4 heures du matin. Ce dernier a alerté la gendarmerie, dans la matinée du 16 décembre, pour dire que son épouse (doudoune blanche et portable en mains), n’est pas rentrée au foyer familiale. Cédric seul avec ses deux enfants, a nié toute querelle. La piste d’un problème d’argent, va t’elle permettre d’évoquer une voie dans les recherches ?

2ème hypothèse : La piste d’un criminel est aussi envisagée. Le téléphone de Delphine a borné sur une distance, dans une région proche de la commune, le jeudi 17 décembre en matinée. Elle n’a pas été aperçue mais l’analyse des impulsions de son téléphone est en cours , afin de trouver des regroupements d’autres lignes à proximité, des détections géographiques de son smartphone. Discrète dans sa vie avec ses deux enfants, la police judiciaire explore la piste d’une relation extra conjugale, et de communications sur les réseaux d’internet.

3ème hypothèse : Un suicide…On estime 13 000 le nombre de morts par suicide, chaque année en France, et 195 000 tentatives répertoriées par le système de soins (médecins, psychologues, éducateurs, infirmiers…). Jérôme Vandervoorde chargé de cours à l’université Paris-Ouest Nanterre en 2013, explique “Les suicides interviennent à travers une approche contextuelle, qui sont les facteurs de risque du passage à l’acte suicidaire”, dans son livre “Évaluer le risque de suicide” http://www.amazon.fr l’auteur mentionne “Toutes les 40 secondes, quelque part dans le monde, quelqu’un se donne la mort”. Dans le cadre de l’affaire Jubillar, les enquêteurs vont devoir analyser l’entourage de Delphine Aussaguel, mariée à Cédric Jubillar. Ils vont interroger la famille et les ami(es) et connaître, son portrait psychologique.

À 33 ans Delphine Jubillar avait surement encore de belles années devant elle, mais l’avenir nous le dira !. Pour l’heure, du côté des gendarmes, on enquête sur l’entourage de Delphine, les chiens de la section de recherche, ont perdu sa trace à quelques centaines de mètres de la maison. Serait-elle montée en voiture au coeur de la nuit ? Aurait-elle été ennuyée par un rôdeur entreprenant ?

Dernière minute : Une cagnotte pour soutenir le mari de l’infirmière ( celle-ci est en poste à la clinique d’Albi Claude-Bernard), a été supprimée par la famille de Delphine, au titre que l’argent né soutiendrait pas l’unique cause de la disparition. L’avocat du clan familial (cousins et ami(es), les parents sont morts et les frères et soeurs n’ont pas pris d’avocat encore en ce 13 janvier), du côté d’Aussaguel Delphine ( Me Philippe Pressecq) n’a pas souhaité de polémiques, autour de commentaires lus dans la presse et les réseaux sociaux, sur certaines difficultés financières du couple, l’infirmière travaillant de nuit à Albi.

Révélation du mercredi 13 janvier (source BFMTV) : Une cousine de Delphine a vu la ré-activation du compte de l’infirmière vers 1 heure du matin, une captation d’écran a été remis aux enquêteurs qui vont devoir déterminer si la personne à l’origine de l’apparition de quelques minutes de la page de la disparue, pourrait être la recherchée elle-même, ou une tierce personne. L’avocat de la famille “Aussaguel”, parle d’une lueur d’espoir, sur le fait que si c’est Delphine qui l’a activé, “elle serait encore vivante !”.

Cédric Jubillar dernier témoin de la disparition de Delphine
La gendarmerie communique sur Delphine Jubillar

Gendarmerie Cagnac-les-Mines

Eric Fontaine

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Un commentaire

  1. BRUNEHILDE MOINEAUX

    Une énigme de plus dans les disparu(es) en France, un article qui résume bien l’affaire !

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