Rencontre avec Mazarine Pingeot lors de la Nuit blanche des livres de Cap d’Ail

La cinquième édition de la Nuit blanche des livres s’est tenue en juin dernier à Cap d’Ail dans le magnifique cadre de la villa Les Camélias. Même si la manifestation n’a pas eu lieu aux horaires habituels mais dans l’après-midi, elle a rencontré un beau succès et a attiré de nombreux amateurs de littérature désireux de  rencontrer les auteurs invités. Parmi eux, Mazarine Pingeot venue présenter son nouveau roman Et la peur continue (éditions Mialet Barrault), dans lequel son héroïne souffre d’une peur permanente, qui se nourrit du stress au travail, des difficultés à être une bonne mère, une épouse, à vivre en ville… Nous avons pu échanger quelques mots avec Mazarine Pingeot et avons parlé de littérature, évidemment.

Mazarine Pingeot et Irène Frain

France Net Infos : Quels sont les livres qui vous ont marquée ?

Mazarine Pingeot : Ca a évolué avec le temps. J’ai tellement de choses à lire que je n’arrive pas à revenir sur ceux qui m’ont pourtant accompagnée. Jusqu’en cinquième, je détestais lire. Je n’ai pas lu la littérature « jeunesse ». Puis, j’ai beaucoup  lu la littérature classique du XIXème siècle, Stendhal notamment mais aussi les auteurs russes comme Dostoïevski, qui font partie de mon panthéon.  J’ai commencé  la littérature du XXème par Gide et Sartre. Après, en fonction de l’évolution de ma vie, chaque fois il y a eu un livre important. Ca peut être très varié. Je me suis aussi ouverte à la littérature étrangère. Par exemple, Aharon Appelfeld est à mes yeux un très grand auteur. L’auteure allemande Christa Wolf a été aussi très importante pour moi. Après, ce sont des rencontres, qui accompagnent puisqu’elles ne forment et qui sont importantes.

France Net Infos : La peur est au centre de votre dernier roman…

Mazarine Pingeot : Il parle de la peur qui est immanente dans la société d’aujourd’hui, en tout cas dans les grandes villes. L’histoire de mon livre se passe à Paris. Lucie, l’héroïne principale, est à la fois femme et mère. Elle perd pied peu à peu et on comprend au fur et à mesure pourquoi. Quelque chose va remonter du passé et va finir par irriguer tous les pans de sa vie. C’est la rencontre entre une peur sociale qui a de nombreuses causes et une peur qui vient vraiment des profondeurs.

France Net Infos : Y-a-t-il des livres qui vous ont inspirée pour écrire ce roman ?

Mazarine Pingeot : A ce moment-là, je lisais beaucoup Joyce Carol Oates. Maintenant, je lis moins de romans mais plutôt des ouvrages de philosophie.

Et la peur continue de Mazarine Pingeot aux éditions Mialet Barrault.

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