Théâtre : La Callas nous revient jusqu’au 5 mai 2013 au théâtre Dejazet !

« La véritable histoire de Maria Callas », est donc le nom de la pièce magnifiquement écrite par Jean-Yves Rogale dans une mise en scène astucieuse de Raymond Acquiva, à voir absolument à Paris en ce moment !

image003Avec Andréa Ferréol, Pierre Santini, Sophie Carrier, Lola Dewaere, Raymond Acquaviva, et Cécile Pallas, cette pièce brillamment écrite et interprétée vous transporte littéralement dans les bruits, les cris, les hystéries d’une diva en mal de vivre, mais dont la voix et les amours ont toujours occupé le haut de l’affiche  pour redonner ses lettres d’or à l’opéra, en plein XXème siècle ! En effet, de l’enfant complexée des faubourgs de Manhattan à la diva qui ressemble à une gravure de mode jusqu’à même la femme finalement épanouie aux bras de l’homme le plus riche du monde, Maria Callas semble bénie des dieux, voire même, les défier dans leurs pouvoirs à contrôler sa destinée, d’Athènes à Paris et à travers toutes les capitales du monde. Elle ignore cependant qu’elle vit une véritable tragédie… grecque, même si remplie de romanesque. Grâce à cette voix d’airain qui semble provenir de sa gorge tout autant que de son cœur, Maria côtoiera les plus grands de son temps. Mais ce cœur qui ne demandait que si peu : aimer et être aimé en retour autour d’une heureuse progéniture fut contraint d’abandonner ces vaines chimères ! C’est alors que Callas, qui ne se départira jamais de Maria l’adolescente, est sans doute rattrapée par son destin : elle épuise son cœur comme sa voix pour un amour qui lui a été volé par un autre mythe, qui aussi a laissé son empreinte : Jackie Kennedy…

Autant d’éléments d’une vie si intrigante et passionnante nécessitaient le recours à de grands moyens pour que la pièce éprouve son efficacité. Servie par un Pierre Santini époustouflant de crédibilité dans le rôle d’Aristote Onassis aux côtés d’une charismatique Sophie Carrier dont le timbre de voix résonne d’une justesse désarçonnante dans le rôle de la cantatrice adulte ou encore grâce à une Lola Dewaere émouvante en Maria, l’adolescente rebelle et mal dans sa peau ou encore une Cécile Pallas troublante dans le rôle de Jackie Onassis, vue en chercheuse d’or un tantinet cynique, et enfin une Andréa Ferréol sublime en mère abusive, le spectateur est confondu ! La mise en scène de Raymond Acquiva, dotée d’une superbe trouvaille fait ingénieusement coexister, Maria l’adolescente, la divine Callas et ce qui reste d’elle. Et dernièrement l’extrême soin apporté par Jean-Yves Rogale à l’écriture du scénario parfait l’esthétique de l’ensemble. Entre tragédie, comédie et poésie, au son de morceaux choisis des Opéras chantés par Maria Callas, chacun y trouve son compte. Théâtre et opéra nous fournissent la preuve qu’ils savent heureusement se marier…

Vous l’avez compris, tous les éléments sont réunis pour vous garantir un moment de délice aux côtés de personnalités hors du commun, hauts en couleur.

Voici un extrait de ce que dit l’auteur Jean-Yves Rogale sur cette pièce :

« Pourquoi me suis-je intéressé à Maria Callas ? En avril 1977, je débutais une carrière de journaliste, et le 16 septembre Maria Callas mourrait. À ma grande surprise, je réalisais alors que celle qui demeure la plus célèbre cantatrice du monde devait en partie sa renommée à une turbulente vie privée. En effet, sa vie fut relatée — et interprétée et réinterprétée — de long en large dans les média. Tout y passait, à commencer par le mystère sur la date réelle de sa naissance à New-York… le père absent… les rapports compliqués avec Evangelia, cette mère possessive pour laquelle “Maria n’était qu’une voix, un ascenseur qui devait monter et descendre à volonté”… son mariage avec Battista Meneghini, fabriquant de briques qui devient son mentor, jusqu’à son divorce fracassant pour aimer ouvertement Aristote Onassis, l’homme le plus riche du monde… qui ne tardera pas à la tromper tout aussi ouvertement avec la veuve la plus célèbre de la planète, Jackie Kennedy, avant de l’épouser quelque temps après, pour revenir — trop tard — vers celle qui avait bouleversé l’art lyrique du XXème siècle et qui se mourait d’amour pour lui… À l’écriture, je me suis approché au plus près de Maria Callas. Ainsi ai-je retenu une de ses réflexions au cours d’une interview : « Mon obésité était une cuirasse de protection… »… En 1988, La véritable histoire de Maria Callas est écrite sur les conseils de Jean-Claude Brialy qui avait beaucoup aimé ma pièce Assassino Assassino! Il pense à Ludmilla Tchérina. Mais Ludmilla Tchérina voit très grand, trop grand en voulant jouer Callas tout en créant une scénographie excessivement coûteuse. Brialy abandonne. Il pense à Françoise Fabian qui accepte le rôle avec joie. Les tractations avec metteurs en scène et comédiens sont longues… très longues… En 1990, on me propose un contrat de scénariste à Los Angeles. J’y vais. J’y reste douze ans. Je pensais le projet oublié, abandonné. Le revoilà. Il ressurgit. Comme Yves Saint-Laurent l’a écrit : «Les Dieux s’ennuyaient d’elle, ils ont rappelé leur voix». Mais Maria Callas reste bien là. »

Prix des places :

– 1ère catégorie : 49 €

– 2ème catégorie : 39 €

– 3ème catégorie : 29 €

Réserver : La véritable histoire de Maria Callas

Pour les collectivités et les groupes, contacter : elsa.tournoux@boralys.com

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