Les voyageurs Noirs est le troisième thriller de Erick George-Egret, il va paraitre aux Editions du Rocher à la mi-mars 2017.
Erick George-Egret est écrivain mais également éditeur, il écrit sous différents pseudonymes.Dans ce thriller historiquement captivant, nous retrouvons Catherine Dorval. Elle est la veuve du Commissaire Louis Dorval, disparu mystérieusement lors d’une enquête qui se termina au Mont Saint-Michel.
Catherine Dorval, professeur d’université et médiéviste émérite, spécialiste du suaire de Turin, entreprend une série de conférences dans le monde entier pour prouver l’authenticité du suaire de Turin.
Cette relique, ce “linceul du Christ”, est conservé depuis 1578 dans la chapelle de Guarini de la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin et, dans le roman est l’enjeu de luttes qui durent depuis plus de huit siècles.
Le roman commence en l’an 33 à Jérusalem à la mort de Jésus, et se poursuit en septembre 1187 en Anatolie, Yûsuf Mossoul, un des premiers espions et voyageurs noirs de Saladin va tenter de se débarrasser par le feu de la relique des reliques gardée à Constantinople.
En effet, Saladin ou Ṣalāḥ ad-Dīn Yūsuf à la suite d’un songe, prédisait que le « linceul du Christ » pourrait être l’arme absolue de la chrétienté et faire ainsi triompher le christianisme sur l’Islam. Les voyageurs noirs avaient été créés pour cela. Ils ne vont cesser de vouloir le détruire tout au long des siècles.
Parallèlement, Catherine Dorval persuadée de l’authenticité du linceul et désireuse de partager sa théorie avec de nombreux historiens passionnés d’ésotérisme, va devoir affronter encore une fois la cruauté des voyageurs noirs toujours habités par leur soif de destruction du suaire.
De Copenhague à Paris, de Budapest à Turin en passant par Jaffa en Israël et par Istanbul, une course contre la montre s’engage entre l’historienne et l’étrange voyageur, course qui verra son épilogue dans les ruines de Baalbek au Liban.
Je n’en dirais pas plus car ce thriller historico-ésotérique est passionnant a découvrir du début à la fin.
Erick George-Egret maîtrise parfaitement son sujet et sait restituer ses connaissances de façon particulièrement crédible. La précision historique et la juxtaposition des évènements et des faits entre l’an 1187 et aujourd’hui nous amène a nous poser des questions essentielles dont nous ne sommes malheureusement pas prêts de trouver les réponses.