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Un troisième tome d’After God, où les véritables intentions de certains sont mises à jour.
Disponible aux Éditions Glénat Manga depuis le 7 février 23.
Pendant que Waka est emmenée loin de la zone dangereuse, un « nouveau » danger se dessine. Et personne ne s’attend à en mesurer l’impact. Un attentat à également lieu contre l’Institut de recherche anti-divinité. Tokinaga et Waka se sentent irrémédiablement responsables de la mort de leur co-workers. Malgré le soutien de Kiyoshi, Tokinaga sombre dans un état dépressif, et Waka commence à se poser les bonnes questions sur un des membres de l’Institut.
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Le décor :
Une rue de la zone sinistrée…
Waka, inerte, est transportée d’une manière bien étrange par une multitude de chats, afin d’être mise hors de danger. Elle apprend que ses « sauveurs » ne sont autres que des androïdes, à la manière de Nyababa !
À l’Institut…
À présent que Waka est hors de danger, les recherches s’orientent vers Izugi Uguisu. Les recherches pointent une benne à ordures située dans la zone dangereuse. Un équipe est envoyée sur les lieux, pendant qu’Akio supervise l’opération derrière les barrières. Malheureusement, le « piège » se referme sur plusieurs membres de l’Institut, lorsqu’ils ouvrent la benne. Une explosion dévaste tout ce qui est à proximité.
Lorsque Sachiyuki rentre chez lui, il est dans un état catatonique. Tandis que Kiyoshi l’accueille de fort bonne humeur. C’est comme un paradoxe sentimental. Il est comme heureux, excité… Et ses réflexions sont semblables à celles d’un enfant de 8 ans !!! Malgré tout, il parvient à remonter un peu le moral de Sachiuki, qui lui révèle son étrange maladie.
Certaines parties de son corps sont recouvertes d’un « champignon » dessinant une forêt de « fougères » sur les endroits les plus touchés.
Après un long échange, où Kiyoshi exprime son amitié inconditionnelle pour le jeune homme traumatisé par la perte de ses collègues, celui-ci rejoint ses appartements…
Quelques jours plus tard, le temps des funérailles fait ressortir la culpabilité que ressent Waka. Elle commence à se poser des questions sur une « taupe » au sein de l’Institut…
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Le point sur le manga :
Pour accéder aux deus premiers tomes c’est par ICI >> AFTER GOD
Explosivement gargantuesque !
Ce nouveau tome d’After God nous sert du grandiose, en nous prenant complètement au dépourvu. La cover est toujours aussi belle, pour ce troisième opus qui se dégrade de gris et de violet avec des signes en surbrillance.
Sumi Eno nous embarque dans des questionnements nécessaires sur les rapports entre les divinités et les humains. Tout en axant le récit sur un des personnages de l’histoire. On navigue entre flash-back, donnant un côté très affectif au récit. Et combat violent, cruel dans une ambiance assez glauque. L’institut et ses membres sont plus qu’exposés à l’invasion des créatures, et chacun compose avec sa dualité.
Les graphismes sont toujours aussi éclatants, avec ces immenses bestioles sorties de l’imaginaire du mangaka. Et ces contrastes qui accentuent la noirceur, et l’ambiance pesante et inquiétante du récit.
Le jeu de couleurs des trois premieres covers proposé par les Éditions Glénat Manga fait le job quant à la beauté de la série !
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La conclusion :
Le mangaka bouscule nos sentiments jusque dans nos entrailles dans ce troisième tome d’After God aux Éditions Glénat Manga. Beaucoup d’introspections à propos des personnages qui posent un gros paradoxe entre l’affect des protagonistes les uns envers les autres, et ce côté à la fois révoltant et glauque des événements. L’ambiance est particulièrement importante et malaisante. À vous glacer les sangs, et vous « déchirer » les entrailles ! Bon courage !
