Avec Afrotrane, JB Moundélé partage sa passion pour John Coltrane et l’Afrique

Depuis plusieurs années, le saxophoniste JB Moundélé partage sa vie entre Paris, la Côte d’Azur et l’Afrique.  En octobre dernier, il était au conservatoire de Nice, en première partie d’Avishai Cohen. Il a séduit le public avec son projet Afrotrane, qu’il a créé pour rendre hommage à John Coltrane mais aussi pour rendre compte du lien étroit qui unit le jazz à ses racines africaines. Nous avons rencontré JB Moundélé, dans le Vieux Nice,  à l’occasion d’un concert privé qu’il a donné dans la Cave Bianchi, qui, petite anecdote, avait servi de décor à Magic in the Moonlight de Woody Allen en 2013.

JB Moundélé a bien plus qu’une passion pour l’Afrique. Il a voyagé dans plus de vingt pays et se sent véritablement comme l’un des leurs.  D’ailleurs, ce sont les Africains qui lui ont donné ce surnom : il s’appelle Jean-Baptiste Dobiecki, mais il a très vite été baptisé Moundélé , ce qui signifie « blanc noir », un surnom qui lui convient parfaitement.  Il retourne aussi souvent qu’il le peut en Côte d’Ivoire où il a un appartement.

Il a découvert la musique africaine quand il habitait à Paris. Par rapport au jazz, il l’a trouvée « plus vivante, plus spontanée, plus chaude ». Et puis, il a été séduit par la mentalité, la philosophie de vie des Africains, dans laquelle il s’est reconnu. Il est d’abord allé au Cameroun, « un véritable coup de foudre ».  Depuis dix-huit ans maintenant, il joue avec Tiken Jah Fakoly. A ses débuts, il profitait de ses concerts pour rester plus longtemps en Afrique, notamment en Guinée ou au Sénégal, pour s’imprégner de la vie locale mais aussi pour travailler. « Avec le saxophone, c’est facile de s’adapter ; peu de gens en jouent ». Il a alors enchaîné les concerts dans des clubs, composait, faisait des arrangements. Il a rencontré plein de gens. Une très belle aventure !

Pour son projet Afrotrane, il s’est entouré d’Olivier Hutman ,Tony Rabeson et Marc Peillon. Quand il joue dans la région, il fait appel à la « crème » des musiciens locaux. Lors du concert privé auquel nous avons assisté, il était accompagné de Marc Peillon à la contrebasse, Robert Persi  au piano et Jean-Luc Danna à la batterie. Afrotrane lui tient particulièrement à cœur puisqu’il allie sa passion pour John Coltrane à celle de l’Afrique. Il s’efforce de « respecter la vision qu’avait Coltrane lui-même, de se tourner vers l’extérieur et l’Afrique en particulier », ce qui donne une musique pleine d’énergie.

JB Moundélé sera encore dans la région durant le mois de décembre : le 11 il jouera à Nice à la cave Romagnan et le 13 à Villefranche sur Mer, à La Trinquette. Puis d’autres dates seront annoncées bientôt à Paris et dans toute la France.

Pour plus de renseignements : www.jbmoundele.com

 

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