L’insémination artificielle est une technique de reproduction médicalement assistée. Elle est la méthode la plus ancienne et la plus simple d’aide à la procréation.
Les couples n’ayant pas réussi à initier une grossesse naturellement peuvent y recourir, elle vise donc à pallier certaines stérilités féminines ou masculines.La législation française est assez stricte en la matière, ce qui incite de nombreux couples français à se rendre en Espagne pour recourir à une insémination artificielle.
En France, une méthode très encadrée
On dénombre en France environ 23000 naissances annuelles par procréation assistée contre plus de 34000 en Espagne.La législation française encadre strictement les conditions d’accès à l’insémination artificielle. Seuls les couples hétérosexuels mariés, pacsés ou vivant en concubinage depuis au moins 2 ans et en age de procréer peuvent y recourir. Sont donc exclus les célibataires et couples homosexuels.
Même si aucune limite d’age n’est clairement formulée, la prise en charge de cette méthode l’est jusqu’au 43 ans de la femme.
Les couples concernés s’entretiennent avec le corps médical qui va dans un premier temps étudier les motivations du couple, leur exposer la méthode, les risques de succès et d’échec. En pratique, plusieurs entretiens sont prévus. La loi exige un délai de réflexion d’un mois aux demandeurs à l’issue duquel ils pourront confirmer leur demande.
L’assurance maladie française reconnaît que 67 % des remboursements effectués pour des actes de procréation assistée sont des actes effectués en Espagne.
Des conditions plus souples : l’exemple espagnol
L’Espagne par exemple offre la possibilité aux couples lesbiens mais également aux femmes célibataires d’avoir recours à une insémination artificielle, sans limite d’age prédéfini. Ces conditions d’accès élargies incitent de plus en plus de français à s’offrir une chance de devenir d’heureux parents.Ils représentent 10 % de la clientèle des établissements spécialisés en procréation assistée.De Madrid à Barcelone en passant par Valence ou Bilbao on ne dénombre pas moins de 278 cliniques spécialisées, et elles font valoir leur expertise scientifique.Les taux de réussite espagnols sont plus élevés qu’en France : aux alentours de 30 % contre 15 % en France.
Une médecine reproductive de qualité, un corps médical qui assiste le patient dans sa langue natale.L’activité reproductive en Espagne est telle qu’elle la situe en tête des pays Européens. Ce succès et la proximité territoriale incitent les français à réaliser leur désir de parentalité.
Comment se déroule une insémination ?
L’insémination consiste à injecter des spermatozoïdes dans la cavité utérine le jour de l’ovulation. Le sperme est préparé en amont et introduit dans l’utérus par le biais d’un cathéter.L’insémination est indolore et demande simplement de rester allongée une demi-heure après l’injection. Dans la plupart des cas aucun traitement n’est nécessaire et aucune précaution particulière n’est à prendre.Si les spermatozoïdes du conjoint ou concubin ne peuvent pas exploités, l’insémination peur être réalisée avec le sperme issu d’un don.
La réglementation en France exige qu’il s’agisse d’un don anonyme réalisé par un père de famille d’au moins deux enfants et seuls les couples peuvent bénéficier d’un don.L’Espagne n’impose pas ces conditions par conséquent les femmes seules ou couples lesbiens peuvent donc bénéficier d’un don.
En pratique les cliniques spécialisées s’attachent à ce que les donneurs soient jeunes en raison de la qualité séminale.
Avec des conditions plus couples, des délais d’attentes moins longs et des taux de réussite prometteurs, l’Espagne représente la concrétisation du désir de parentalité.