La petite fille de l’exposition universelle – Paris 1855

C’est une nouvelle série, qui est à découvrir aux éditions Grand Angle, qui débute, avec ce premier tome, Paris 1855. Une bande dessinée, parue en juin 2018, de Jack Manini et Etienne Willem, qui entremêle les grandes expositions universelles de Paris et les visions d’une petite fille extraordinaire…

la-fille-de-l-exposition-universelle-paris-1855-grand-angleDevant un hôtel particulier à Paris, le 20 avril 1855, une jolie femme sort, se dirigeant vers une calèche. Elle est accompagnée d’un valet, qui ordonne au cocher, Firmin, de conduire la signorina Maria Zambelli, avec discrétion et célérité. Le cocher répond qu’il aimerait bien, mais il va faire comme il peut, car il va falloir qu’il contourne la rue des Deux-portes et passer par le pont de l’Alma. Il est encore en chantier, mais carrossable, l’empereur ne pourra pas l’inaugurer cette année, pour l’exposition universelle ! Le cocher s’en va tranquillement… Sur le pont de l’Alma, des brigands attendent, armés, le cocher et la belle Maria Zambelli. Ils ne veulent qu’assommer le cocher et effrayer la jolie danseuse. Arrivé sur le pont, le cocher est arrêté pas les quatre brigands armés et menaçants, mais l’homme sort une arme rapidement et tire le premier, tuant ainsi le borgne.

la-fille-de-l-exposition-universelle-paris-1855-grand-angle-extraitDans ses songes, la jeune Julie voit ce qui se trame, elle a la vision de ce meurtre, de la jeune danseuse, que l’on pousse et pend. Le scénario révèle rapidement un complot autour de l’empereur, car la belle Maria Zambelli refusait d’empoisonner l’empereur. Une enquête commence alors pour la police qui s’intéresse aussi aux visions de la jeune fille. Mais les évènements tournent différemment, avec la prise en otage de la femme d’un des proches de l’empereur. Par hasard, il va rencontrer Julie et lui demander son aide… La bande dessinée est captivante, présentant une jeune héroïne pleine de bonté, un peu tourmentée par ses visions, qui souhaite faire la lumière sur ce qui se trame, faisant ainsi justice, pour les âmes innocentes. Entre grandes expositions et inventions farfelues, et l’enquête et le complot, le récit est très bien ficelé exposant une jeune héroïne attachante, douée de voyance et une vitrine d’une société bouillonnante, au cœur du Paris flamboyant. Le dessin est plaisant, avec un trait vif et fluide, des personnages expressifs et un découpage efficace. A la fin de la bande dessinée, un cahier documentaire apporte des informations supplémentaires autour de cette édition de 1855 de l’exposition universelle.

Paris 1855 est le premier tome de la nouvelle série La fille de l’exposition universelle, qui entremêle parfaitement, voyance, complot, meurtre, enquête, enlèvement et courage. Une bande dessinée captivante, au cœur du Paris flamboyant du Second Empire, qui se révèle un brin fantastique.

A propos celine.durindel

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