Le labeur du diable Part 1 aux Éditions Glénat

Sensible en tout genre, minots de moins de 18 ans… Passez votre chemin ! 

Le labeur du diable n’est pas pour vous ! Ce diptyque plonge dans la psyché d’un « sous-fifre » de cabinet d’avocats, molesté par ses collègues, par la vie. Confronté à la solitude et à la frustration permanente de ne pouvoir assouvir ses pulsions violentes et sombres.

Après une découverte inattendue, il va pourtant pouvoir changer sa vie de « minable » et s’abreuver de sa capacité de domination par rapport au monde…

Une chute vertigineuse dans la folie diabolique, jusqu’aux bas-fonds de L.A., à travers les déceptions permanentes d’un cerveau bancal, et d’une enquête débutante !!!

Disponible aux Éditions Glénat depuis le 23 novembre 22, un thriller policier pour

– PUBLIC AVERTI –

Le labeur du diable – Première partie © 2022, Glénat
  • Le décor :

« Le climat de Los Angeles est celui de la catastrophe et de l’apocalypse » Joan Didion

Une chambre, le réveil sonne…

Webster Fehler se réveille la tête embuée et le regard terrifié. Première activité de sa journée : regarder des vidéos classées X pour se vider la tête… Et le reste. Douche. Rasage. Préparation. Lecture. Café. Une routine trop bien réglée dans cette petite vie de célibataire de quarante balais, avant de rejoindre le bureau.

Sur le chemin, bien protégé derrière les vitres de sa bagnole, Los Angeles se transforme en séquences, toutes plus ou moins violentes, de réalité, de violence et d’agressivité.

D’abord, la traversée des quartiers chauds, où les gangs latinos ouvrent le bal, flingues à l’appui. Puis l’autoroute et ses embouteillages, dans lesquels la flique garée sur le flanc de sa berline, ne supporte pas son regard. L’envoi balader avec agressivité. Suivis d’un « biker » pas plus amical qui lui crache carrément à la gueule. Ensuite, c’est l’arrivée au boulot. La salle de café est bondée ! Chacun discute avec son collègue, et le salut de Webster passe totalement inaperçu.

Il se glisse dans son bureau dont les murs sont ornés d’une multitude de dossiers, comme sa boite mail ! Chaque dossier réclamé, qu’il apporte docilement dans les bureaux de chacun des avocats, la queue entre les jambes, en se faisant perpétuellement moquer sur ses capacités.

Une bien triste vie bercée par un sentiment d’infériorité souligné par le quotidien. Et des pulsions de plus en plus intenses. Mais, un jour, tout bascule dans un tunnel où il découvre une valise dont le contenu lui laisse miroiter une toute-puissance longtemps attendue

Le labeur du diable – Première partie © 2022, Glénat
  • Le point sur le BD :

Fathi Beddiar, expert reconnu du milieu des forces de l’ordre et du crime organisé, entre autres, traduit sans concessions, deux sujets majeurs. La chute mentale dépressive et extrêmement violente d’un homme insignifiant aux yeux de la société. L’agressivité primaire et féroce des quartiers pauvres et déshumanisés d’un Los Angeles vu de l’enfer. Grâce à des références nombreuses, piochées çà et là au fil de ses années de travailleur expérimenté et touche-à-tout : réalisateur, consultant, historien du cinéma… Il donne à ce premier tome du Labeur du diable, un goût de damnation d’une réalité crasseuse souillée par le vice. Le point central étant son protagoniste principal dont l’esprit fissuré fourmille d’idées sordides !

On a du mal à croire que tant d’inhumanité puissent se confronter dans son scénario, et, pourtant, on découvre en fin de BD, un complément immersif où l’auteur nous explique ses inspirations. Accrochez-vous !

Ce thriller haut de gamme est servi par les illustrations chocs de Babbyan, pour une partie, et de Geanes Holland pour l’autre. Ainsi que par les couleurs « sanglantes » de Francesco Segala. Le grand format de publication Glénat sert absolument cette docu-fiction stupéfiant !

Le labeur du diable – Première partie © 2022, Glénat
  • La conclusion :

Le Labeur du diable aux Éditions Glénat, c’est le portrait sans filtre de l’échec d’une société. D’un homme. Et, de sa douce descente aux enfers. Bien que l’on suive une brebis égaré laissant émerger le monstre qui sommeillait depuis longtemps en elle, le scénariste met en scène sociologie criminelle et psychosociologie de façon ambitieusement crue !

Une première partie consacrée au personnage principal, qui s’oriente en fin de récit sur une enquête débutante, promettant une seconde partie des plus passionnantes et probablement encore plus sombre !!! (j’en suis en tout cas !)

A propos stef emma

Rat de laboratoire, BDphile, et couteau en second sur Le bon goût des choses ( végétarien, végétalien)

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