
Nous avons visionné le film “Le Prince Oublié”, notre rencontre avec Bérénice Bejo et Michel Hazanavicius, lors des avant-premières à Avignon et Nîmes, nous permet de vous parler, de cette comédie familiale qui va marquer la fin de l’hiver…
Le film est sorti, depuis le 12 février, les premières critiques et les chiffres de la semaine, vont éclairer notre point de vue, sur ce film. Je vous rassure Omar Sy a le sourire : “Le Prince Oublié” affiche un bon démarrage avec déjà, 457 000 entrées (avant-premières comprises), en France !
Avec sur notre territoire 700 copies, les prochains jours vont être décisifs pour Jonathan & Raymond Blumenthal (les producteurs), en terme de remplissage le film est pronostiqué vers une fréquentation dont le “bouche à oreille” va fonctionner au mieux. Bon, notre point de vue, va situer le film autour des 4 000 000 d’entrées, les enfants aiment et les parents suivent…
Le Scénario…
Djibi, seul avec Sofia sa fille de 8 ans…Il invente chaque soir, une belle histoire, sous la forme d’un conte magique. L’espace temps se modifie dans la chambre de la fillette, le “papa poule” se transforme en Prince. Il évolue dans un décor virtuel, où les anciens héros de la 3D, réapparaissent dans des contextes différents. Mêlant le 3D, les fonds virtuels, le Prince cherche son existence…Sofia grandissant, l’histoire se métamorphose, au fond, notre héros trouvera son destin imaginaire, dans des pointes réalistes, prenant en compte sa fille grandissant.
Notre point de vue…
Le film se regarde bien, on est vite captivé par Omar Sy, qui ne laisse aucun cinéphile indifférent sur son jeu d’acteur. À la fois “héros” et père de famille, le réalisateur a campé un personnage incubateur de rêves, de trouvailles, et surtout d’intelligences virtuelles. Le scénario est comprimé, par des jeux subtiles de caméras, poussant le spectateur a être son propre “acteur” de l’histoire. Les sujets fusent, dans les algorithmes de ce conte familial. Hazanavicius, coordonne son histoire, en injectant des “ponts” entre le monde du 3D, dans lequel nous aimons nous retrouver, et celui d’une histoire plus basique, d’un père célibataire cherchant l’amour (Bérénice Bejo), tout en conceptualisant le conte moderne, avec des influences proches des studio Pixar Disney.
Si en première vision, le “Prince Oublié” parait intéressant mais complexe, la 2ème projection, nous a accordé avec l’immense travail du réalisateur, qui reste l’un des meilleurs au monde en terme de conteur d’histoire http://www.cgrcinemas.fr
Note du film : 7/10
Eric Fontaine