L’intelligence artificielle : opportunités, craintes et voie à suivre

Le monde est sur le point de connaître une révolution de l’IA pouvant littéralement affecter tous les points de contact de notre quotidien. Des pays comme la France, Israël et le Royaume-Uni, en tant que leaders technologiques, se sont positionnés au volant par le choix et la persévérance. Mais certaines nations et segments de population dans différentes parties du monde ne voient que des menaces dans ce que nous cherchons à transformer en opportunités. Je crois qu’en ayant de l’empathie pour ces différents points de vue et en partageant suffisamment d’informations pour dissiper ces craintes, nous pouvons créer plus de confiance dans l’avenir.

Les opportunités de l’IA en détail :

Compte tenu des vastes domaines d’application, il est difficile d’identifier une poignée d’avantages principaux. Mais, en résumé, grâce à la connexion Iod et aux points de contact, le niveau de personnalisation massif nous permettra à tous d’utiliser une combinaison de dispositifs dans notre quotidien et de profiter des avantages personnels qui sont uniques à nos propres besoins. Par ailleurs, le big data fait partie de tout cela – la capacité de prédire l’avenir et d’éliminer les méthodes de recherche coûteuses et obsolètes permettra de gagner du temps et d’économiser beaucoup de travail. En y ajoutant un apprentissage approfondi, l’interprétation des données facilite l’automatisation, ce qui nous fait gagner du temps. Concrètement, dans notre propre secteur d’activité, qui est celui des chatbots sophistiqués qui s’appuient sur l’IA, nous avons vu comment les humains peuvent être soulagés de tâches pénibles et parfois peu stimulantes intellectuellement.

Dans l’industrie du transport, nous pouvons constater à quel point les véhicules autonomes réduisent le nombre d’accidents humains, éliminent les emplois sans issue que les humains trouvent assez stressants (si vous regardez combien de chauffeurs de taxi souffrent de crises cardiaques et de stress, ne pensez-vous pas que l’IA est vraiment un sauveteur ?) Les chaînes d’approvisionnement et la télématique conventionnelle sont également considérablement améliorées – servant mieux l’utilisateur final qu’auparavant.

Dans les domaines du GRC et du service à la clientèle, nous avons toutes les données nécessaires pour illustrer comment les améliorations sont apportées sur une base continue : L’utilisation de l’intelligence artificielle et des chatbots comme gardiens aux côtés de la gestion conventionnelle, en réduisant le temps de service et les erreurs, en consolidant les relations, en formant notre personnel et en nous permettant de mieux gérer les problèmes majeurs de fraude et de fiscalité dans les pays qui appliquent ces systèmes. Nous pouvons bien sûr prolonger la liste. Des décisions sont prises à divers niveaux, guidées par les données. Ensuite, la détection d’intrusion, la rétention du personnel et des ressources humaines, l’automatisation du marketing et bien plus encore.

Il y a aussi les avantages involontaires qui se sont manifestés : Je ne m’attendais pas à ce que nous puissions réduire les charges sociales de nombreuses organisations. Nous n’aiderions pas non plus un si grand nombre de centres d’appels à éliminer le problème de la fraude par carte de crédit commise par diverses mafias criminelles, ce qui nuirait à leur crédibilité. Quand un économiste m’a dit : Il suffit de réfléchir sur la façon dont les chatbots peuvent réduire l’empreinte carbone de milliers de personnes qui devaient se rendre au travail en voiture aux heures de pointe pour être encadrés. J’ai été surpris, car c’est vrai : nous pouvons vraiment réduire considérablement leur empreinte carbone puisque les besoins de supervision changent grâce à la IA.

Avec tous ces avantages déjà confirmés dans les cas d’adoption totale de cette technologie et dans les cas pilotes, il me semble étrange que nous rencontrions encore de la résistance au changement, de la jalousie pour ceux qui ont travaillé vraiment dur pour démontrer leur leadership dans ce domaine, qui entraîne une incapacité à faire concurrence pour ceux qui ne l’ont pas encore fait. Ce n’est pas si étonnant si l’on se demande pourquoi : c’est fondé sur la peur – il est donc utile de considérer ce que les autres craignent avant que nous puissions envisager de réduire ce problème par un meilleur partenariat. Comme je l’ai expliqué dans une interview récente, les bénéfices peuvent dépendre de différents facteurs dans chaque pays (voir Avi Ben Ezra dans Lepetitjournal).

Ce que les gens craignent de l’IA :

La résistance au changement est une tendance très humaine. Ajoutez à cela le fait que nous devons accepter que dans le monde entier, le travailleur moyen considère le salaire comme son moyen d’arriver à ses fins. Il fera donc tout ce qui est en son pouvoir pour protéger la source de son salaire. Étant donné la faible croissance des salaires dans de nombreuses régions du monde, il n’est guère juste de s’attendre à ce que les gens aient une vue d’ensemble : comment peuvent-ils, doivent-ils se soucier autant de leur propre survie ? Ainsi, au lieu de se rendre compte qu’une configuration différente des économies locales et du code fiscal peut en fait fournir plus de ressources pour la reformation et une réorientation vers des carrières modernes plus cohérentes avec le monde où nous allons vivre demain, on est en proie à un mouvement de panique. Cette panique concerne surtout les questions suivantes : « Et si je perdais mon emploi à cause de l’intelligence artificielle ? Et si je ne parviens pas à retrouver un emploi et devais être sans revenus ? ». Ainsi, l’apparition de la publicité ciblée Linkedin a entraîné la fermeture de milliers de postes de vente conventionnels, alors que les entreprises expérimentaient cette forme de publicité ciblée plutôt que la vente manuelle et la prospection. Aujourd’hui, les chauffeurs de taxi et les chauffeurs de camion constatent le même phénomène lorsque le transport autonome devient la norme. En réalité, des pays comme la France et la Grèce tentent toujours de lutter contre les nouvelles solutions innovantes de réservation de taxis – alors qu’en réalité, le monde en est déjà à la phase SUIVANTE, qui ne consiste plus à réserver ces services, mais à fournir ce service par la conduite autonome. Et nous pouvons énumérer plus d’exemples : Les techniciens d’assistance informatique et les conseillers financiers sont confrontés au même problème : Les robots-conseillers travaillent aux côtés des humains pour obtenir des résultats spectaculaires. Même les rédacteurs des agences de publicité voient désormais la rédaction dynamique et programmatique se déployer pour rivaliser avec un commerce conventionnel très respecté. Tout cela exige maintenant que les opérateurs humains améliorent leur jeu. En effet, les gens craignent aussi la complexité – mais, comme je l’ai expliqué dans un autre article, remarquez à quel point il est simple de créer un chatbot pour exploiter votre messenger Facebook, nous avons travaillé dur pour cette simplification.

Pourquoi il vaut la peine d’apaiser nos craintes et de constater la possibilité d’une adoption à l’échelle mondiale :

Je voudrais tout d’abord souligner que pour garantir que les avantages de l’IA puissent être réalisés de manière égale et qu’elle soit utilisée pour notre propre bien, sans éléments malveillants, une intégration mondiale et un cadre réglementaire seront nécessaires le plus vite possible. Mais comment les pays peuvent-ils participer à la création d’un tel cadre s’ils y sont peu exposés ?

Nous constatons déjà une Europe à deux vitesses et un monde à plusieurs vitesses où l’innovation est mise en œuvre à différents niveaux. Des pays et des effectifs entiers risquent de devenir non compétitifs. Cela signifie que ceux qui adoptent la technologie plus rapidement bénéficient de divers avantages, au-delà d’un simple avantage en termes de coûts.

Conclusion :

Dans chaque industrie innovante, nous sommes confrontés à une résistance au changement. Au lieu de se demander « comment se fait-il que les gens n’obtiennent pas ces avantages très évidents », il serait peut-être plus avantageux de comprendre pourquoi ils en ont peur. Ensuite, comprendre comment nous pouvons mieux les servir en leur expliquant ce que le monde peut devenir si nous acceptons le changement et nous préparons un avenir meilleur. En France, en Belgique, au Royaume-Uni et en Israël, nous remarquons qu’il s’agit d’une tâche tout à fait normale pour de nombreux entrepreneurs visionnaires. L’opportunité est que nous avons maintenant la possibilité d’adopter une approche facilitatrice, qui peut transformer notre culture d’entreprise.