C’est la plus grande rétrospective (après Paris), de la sculptrice Germaine Richier, célèbre artiste du XXème siècle. Le musée Fabre de Montpellier, fait un véritable carton plein, avec un ensemble complet des oeuvres de Germaine Richier (1902-1959), et cela depuis le 12 juillet. Nous avons eu l’occasion d’être invité, pour admirer le travail de l’artiste qui prend toute son ampleur, dans l’édifice public Montpelliérain, de quoi vous faire découvrir un musée qui oeuvre pour la mémoire artistique, avec de grandes expositions culturelles.
Même Gérard Depardieu est un inconditionnel de la sculptrice !
En effet, le plus grand acteur Français, s’apprête à vendre une partie de sa collection, prochainement à Paris…
Le 25 et 26 septembre, Gérard Depardieu a mis en vente son impressionnante collection d’œuvres d’art, à Drouot. Si l’acteur s’est révélé être un passionné d’art moderne, il n’a pas fait le choix de spéculer. D’un point de vue commercial pourtant, il n’a pas fait beaucoup d’erreurs : sa collection comprend des œuvres de Calder, Miró, Braque, Duchamp, Hockney ou encore Niki de Saint Phalle et une sculpture d’un bronze de Germaine Richier.
“L’homme qui marche” du sculpteur Germaine Richier est l’une des oeuvres les plus impressionnantes de la collection de Gérard Depardieu.
Le musée Fabre réalise une rétrospective qui confirme bien qu’en Occitanie : On aime l’art !
L’œuvre de Germaine Richier a renouvelé la sculpture au XXe siècle grâce aux paysages et la nature qui l’ont entouré dès sa jeunesse lorsqu’elle habitait à Castelnau-le-Lez. Elle utilisait de nouveaux matériaux comme du bois flotté ou des coquillages pour ses sculptures. Décorée de la Légion d’honneur en 1954 et première femme célébrée de son vivant par une rétrospective au Musée national d’Art moderne (Paris) en 1956.
L’exposition est d’autant plus interessante, qu’elle permet un voyage dans l’univers de l’artiste, on voit l’évolution de son travail, tant sur le plan esthétique, que philosophique. Germaine est une fille de Grans (Bouches-du-Rhône), mais c’est aussi une ancienne Montpelliéraine, militante et féministe…Avec son mari Otto Bänninger, sculpteur suisse, ils ont été admirateurs d’Auguste Rodin, mais aussi d‘Aristide Maillol.
Depuis le 12 juillet et jusqu’au 5 novembre 2023, le musée Fabre dédie l’ensemble de son espace d’expositions temporaires à la sculptrice Germaine Richier (1902-1959). Cette rétrospective d’envergure organisée en collaboration avec le Centre Pompidou à Paris, prend tout son sens dans l’ancienne capitale de la région Occitanie, avec laquelle l’artiste entretenait des liens étroits puisqu’elle a été formée à l’École des beaux-arts de Montpellier.
“Le paysage de la garrigue, sa nature indisciplinée, la faune et la flore méditerranéenne, ont indéniablement nourri son imaginaire. À travers un ensemble de près de 200 œuvres, illustrant les différents moments de sa carrière profuse, cette rétrospective offre un nouveau regard sur celle qui fut la première artiste femme exposée de son vivant au Musée national d’Art moderne en 1956 et qui a acquis une renommée internationale.
Germaine Richier n’a eu de cesse de lier son art à la vie, y incorporant son environnement, collaborant avec ses amis peintres et écrivains, guidée par un plaisir et un désir inextinguible de créer dont témoignent ses écrits” remémore Maud Marron–Wojewodzki, Conservatrice des collections modernes et contemporaines.
L’exposition est à découvrir sur https://www.museefabre.fr
Eric Fontaine à Montpellier