Ce troisième jour, deux films étaient en compétition : Okja et la Lune de Jupiter de Bong Joon-Ho et La lune de Jupiter de Kornel Mundruczo.

La multinationale du film ressemble étrangement à Monsanto. La dénonciation semble parfois un peu appuyée mais ne gâche en rien le film. Les deux heures passent très vite. On rit, en particulier devant les discours de Tilda Swinton. Bong Joon-Ho maîtrise les scènes d’action. Celle du centre commercial notamment est splendide. Okja a donc réussi son pari : dénoncer et divertir.
Kornel Mundruczo était de retour à Cannes avec la lune de Jupiter. Cette fois, il s’est attelé au problème des migrants sur un ton fantastique. En Hongrie, Un Syrien, qui tente de fuir, découvre soudain qu’il est doté d’un pouvoir de lévitation. il va alors très vite se trouver en contact avec un homme, aux intentions pas forcément honnêtes, qui va utiliser ce pouvoir. Le sujet était délicat ; le réalisateur hongrois s’en tire parfois avec des longueurs mais aborde un problème majeur.
Enfin, hors compétition, Agnès Varda est venue présenter Visages, Villages qu’elle a corréalisé avec l’artiste JR. Un peu comme l’a fait Raymond Depardon avec Les habitants, elle est allée à la rencontre d’inconnus dans la France profonde et les a fait parler, les a écoutés. Mathieu Chédid a composé la musique du film. On retiendra des scènes touchantes, pleines d’émotion. La réalisatrice a livré des instantanés, des moments dont la vie a le secret. A l’issue de la projection, elle a reçu une belle ovation, amplement méritée.
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