ON, “Octobre Numérique” jusqu’au 24 novembre à Arles

Arles, se digitalise, la ville poursuit sa quête du numérique depuis octobre et prolonge les évènements jusqu’au 24 novembre. Pionnière dans les images de synthèse, avec son école baptisée “MOPA”, c’est le tout numérique qui fait l’interaction avec le public, en cet automne 2018.

“Vincent”, le peintre aurait aimé, manipuler l’électronique, regarder une performance et débattre au salon du jeu vidéo, au fond ON revitalise cette lumière magnifique que la ville nous offre à profusion, malgré un temps capricieux !. Mais entre, les workshops ou les conférences, mélangées aux évènements, la capitale de la Camargue s’est fait une très belle réputation, dans le domaine de l’Art-Tech/Innovation.

“Mirages & Miracles” (Adrien M et Claire B)

L’exposition organisée par le théâtre d’Arles, est partie d’un matériau brut : La pierre !. Les deux artistes ont mixé leur savoir faire entre le réel (structure en verre, Ipad) et le virtuel. Le visiteur a pu parcourir l’exposition avec une tablette, pour voir évoluer un personnage, ou des formes en 3D. Muni d’un casque virtuel, l’exposition a fait référence aux mouvements, avec une scénographie en bonhommes de synthèse, le tout inspiré par notre silhouette, prise en compte par un ordinateur…Le Palais de l’Archevêché s’est bien prêté, à l’installation de cette exposition qui a réuni un large public, dont des visiteurs régionaux, qui suivent le ON depuis 2017.

Minotaures, incarnations numériques et visuelles et sonores d’Henri Maquet et de Florent Di Bartolo

Henri Maquet s’est associé à Florent Di Bartolo, pour conjuguer la musique et les images de synthèse (voir la vidéo). L’intérêt de mixer des sons traditionnels dans l’antre du château de Tarascon, a permis aux deux jeunes compositeurs de célébrer le passé, le présent et l’avenir. Le lieu historique au niveau acoustique a parfaitement répondu aux exigences des artistes.Entre la projection en simultané des images instruites sur un grand écran, prenant en compte les silhouettes humaines des deux virtuoses, et l’imagerie lumineuse de la scène, le live du mercredi 17 octobre a été d’une magie totale.

2030 Urban Space Arles Christiano Sabelli

L’exposition est à voir jusqu’au 24 novembre. On peut se déchausser, et parcourir les lieux “pieds nus”, la moquette est confortable, cette manière de visiter les installations vous sera appréciable...”2030 Urban Space Arles”, c’est avant tout une installation spécifique crée à Arles, durant la résidence de l’artiste. L’exposition est conçue comme un voyage dystopique à travers l’histoire et le mystère de l’homme. C’est aussi un jeu de lumière sur les photomontages, une référence aussi à Stanley Kubrick et son Odyssée de l’Espace. C’est aussi avec un certain humour que l’artiste se joue de notre regard, si, sur une photo “Pôle-Emploi” apparaît, c’est pour nous rappeler à la réalité, de nos vies, du spectre de l’emploi et de notre société marchande. La Salle Henri Comte est bien adaptée aux structures, les présentations sont raffinées.

The Long Sun Day

Dimanche 7 octobre (voir la vidéo), aux Papeteries Étienne, avec les organisateurs Avignonnais KABAROUF c’était bien la nuit musicale de l’automne, à ne pas rater. Vox Low a sorti un album en février, la scène Arlésienne confirme bien le talent du groupe, qui évolue dans un rock électro, noir et puissant.

Pour suivre le programme, pour visiter les lieux, pour participer : http://www.on.octobre-numerique.fr

Eric fontaine