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Maël vit dans un monde peuplé de créatures marines nommées les Océnides, à travers le carnet de croquis de feu son grand-père. Contrairement à ce que son père veut de lui, devenir un pêcheur de poisson, celui-ci préfère devenir un « pêcheur de rêves ». Et c’est lors d’une sortie en mer, qu’il va pouvoir se reconnecter avec ce monde fantastique, ses origines, et peut-être un secret trop longtemps enfoui.
Un merveilleux premier tome aux accents écologiques et familiaux sensibles, à découvrir aux Éditions Jungle depuis le 22 février 24. (+10)
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Le décor :
« Il y a très longtemps, des êtres merveilleux vivaient tout au fond de l’océan. Ils s’appelaient les Océnides… »
Dans un petit village côtier, vivant des produits de la mer, on peut apercevoir des maisons colorées, et une crique aux pontons permettant aux chalutiers de s’amarrer.
Maël, perché sur le toit de sa maison, feuillette le carnet de croquis de son grand-père disparu en mer. Un peu comme un conte de légendes, on y découvre des êtres aquatiques, ressemblant aux humains. Il explique que, jadis, les hommes et ces créatures vivaient en paix.
Soudain, il entend la voix de sa mère l’appeler pour le déjeuner. Et ce n’est pas sa « bonne amie » la mouette, muette, qui l’écoute patiemment, qui va l’en empêcher !
De plus, sa maman est plutôt contrariée de le voir lire les sornettes du carnet de son aïeul, au lieu d’aller aider son père dans le petit port.
Il n’a d’autres choix que de se diriger vers les bateaux. En chemin, lorsqu’il croise des poissons piégés dans le seau d’un des marins, il ne peut s’empêcher de les relâcher dans l’eau. Pas le temps de s’excuser, son père est déjà en train de décharger les caisses pleine de poissons… Maël est pourtant totalement contre ce « pillage marin ».
Le soir venu, il refuse de manger les pauvres bêtes pêchées par son père. Ce qui met tout le monde en rogne, et finit par lui desservir… Il devra commencer à prendre la mer pour aider papa, dès demain…
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Le point sur la BD :
On retrouve une Élodie Garcia (cf. Le silence de l’ombre) et son graphisme magnifique, pour cette nouvelle histoire fantastique aux nombreux sens cachés.
Tout d’abord, la talentueuse nous incite à réfléchir sur le titre de sa série : Qu’est-ce qu’un pêcheur de rêves ? Quelqu’un qui piège les mauvais, comme les plus doux des songes dans son filet afin de soulager les peurs et les traumatismes de chacun. On s’attend donc à une série haute en couleurs et en thèmes profonds !!
Pour “La légende des Océnides”, elle mène seule, cette « barque » fabuleuse pour nous entraîner dans un monde merveilleux marin. On y croise des baleines et des pieuvres qui parlent, mais aussi, des créatures de légendes qui se battent pour maintenir l’équilibre de cet écosystème. De son crayonné à la fois, tendre, sombre, et tellement expressif, ressorte toutes les émotions du récit à double sens.
Le fil central de ce premier tome aux Éditions Jungle, écologique avant tout, fait le parallèle avec un dramatique secret. Le lecteur avance pas à pas, et découvre avec subtilité et nombreuses métaphores, un déchirement familial, générationnel, qui finit par se lier aux problèmes de sauvegarde environnementale.
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La conclusion :
Une jolie découverte abordant des enjeux écologiques plus que d’actualité et prônant l’acceptation de la perte d’êtres chers, sous forme d’un conte merveilleux. Le pêcheur de rêves aux Éditions Jungle inspire autant qu’il touche grâce à ces thèmes difficiles et à la douceur de ses traductions.
Une sorte de récit initiatique et salvateur pour une aventure océanique imaginaire !! A bientôt pour découvrir les thèmes du second tome !
