Tom Jones à Pleyel : Le crooner revisite un répertoire soul blues et funk exceptionnel

Hier soir, vendredi 28 juin 2019, Tom Jones investissait la scène de la salle Pleyel pour le premier de ses deux concerts parisiens. Inutile de vous dire que la salle était pleine à craquer et que les fans attendaient The Voice avec impatience, 10 ans après sa dernière venue au Palais des Congrès.

Assister au concert d’un artiste qui fête 55 ans de carrière est toujours très excitant mais avant que le moment tant attendu soit dévoilé, un certain Tom Leeb investi la scène. Pour le coup, il faut avouer que le fils de Michel Leeb a plutôt bien géré la première partie. Seul en scène avec sa guitare, le chanteur a présenté ses compositions blues, qui n’ont fait que monter d’un cran l’excitation de la salle.

Et ce n’est pas la demi-heure d’entracte qui refroidit le public…

Tom Jones à Pleyel

Un peu après 21h, les lumières s’éteignent et le spectacle peut enfin commencer grâce tout d’abord à l’incroyable dispositif scénique où trônent huit projecteurs et un écran géant.

Magique dès « Burning Hell » titre bluesyet rugueux,  le Gallois nous transporte immédiatement grâce à son incroyable voix et sa présence animale. Suivent ensuite des titres issus du rock’n’roll « Run On » « Mama told me not to come », d’autres sous ls signe du blues « Take My Love » ou d’autres encore portés par la foi et la rédemption « Did Trouble Me », « Tower of Song » (Leonard Cohen), ou ce magnifique « Soul Of Man » du bluesman Blind Willie Johnson, illustré par un immense crucifix en flamme en fond d’écran.

Entouré de ses cinq musiciens, Tom Jones récolte surtout les faveurs du public sur les tubes du passé « Delilah, Green grass of home, Pussycat, I’ll Never Fall in Love, Unusual, Sexbomb,  ou Cry To Me ».

Le chanteur semble s’amuser plus que jamais, esquissant parfois quelques pas de danse très appréciés autour de reprises réussies « You can leave your hat on » (Randy Newman), Cry to me (Solomon Burke  ) « Wish You Would » (David Bowie ) en guise de rappel. Des chansons qui réussissent, à certains moments, à nous rendre nostalgiques, tristes ou euphoriques. Entre les titres, l’artiste plaisante avec ses musiciens et tisse une chaleureuse complicité avec le public.

Cheveux grisonnants, veste costume pourpre, l’âge ne semble pas avoir d’emprise sur lui.  A 79 ans, on lui donnerait facilement dix ans de moins, celui que l’on surnomme The Voice vit toujours à fond ses morceaux. Avec sa yeux bleus rieurs et perçants, son bouc, le crooner est peut-être un peu moins agité sur scène qu’il y a quelques années mais réserve toujours quelques poses et déhanchements dont lui seul a le secret. Pour conclure ce set habité, Tom Jones nous offre trois superbes reprises, What a Wonderful World  (Louis Armstrong), Kiss (Prince) et Strange Things (Sister Rosetta Tharpe)

 

Après un peu plus de deux heures d’un show sans faute, les fans sont conquis.

 

 

Jean-Christophe Mary

 

Titres :

 

Burning Hell

Run On    (traditional)

Mama told me not to come  (Randy Newman cover)

Did Trouble Me

Raise a Ruckus (traditional )

Sex Bomb

Take My Love

Got My Mojo Working  (Ann Cole)

Cry to me (Solomon Burke)

Delilah

Soul of a Man   (Blind Willie Johnson)

Tower of Song   (Leonard Cohen )

I’ll Never Fall in Love Again     (Lonnie Donegan  )

Green, Green Grass of Home     (Johnny Darrell  )

What’s New Pussycat

It’s Not Unusual

You Can Leave Your Hat On (Randy Newman cover)

If Only I Knew

I Wish You Would  (Billy Boy Arnold cover)

 

Rappel :

What a Wonderful World  (Louis Armstrong )

Kiss     (Prince)

Strange Things     (Sister Rosetta Tharpe)

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