Un si grand soleil sur France 2 : rencontre avec Mélanie Maudran et Fabrice Deville

Claire et Florent forment l’un des couples préférés des fans de la série de France 2, « Un si grand soleil ». Présente depuis le début de la série en 2018, l’infirmière interprétée par Mélanie Maudran a connu bien des vicissitudes. Son fils est parti ; sa meilleure amie Myriam est morte tragiquement et elle a dû faire face au comportement inquiétant et malveillant d’Hélène, sa collègue de travail, qu’elle croyait être son amie. En ce moment, elle est très inquiète pour son père Victor, qui a disparu subitement et qui semble mêlé à une histoire qui pourrait bien le mener devant la justice. Heureusement qu’elle peut compter sur son compagnon Florent. Lors du 62e Festival de Télévision de Monte-Carlo, nous avons rencontré les interprètes de Claire et Florent, Mélanie Maudran et Fabrice Deville. Ils nous ont parlé de leurs personnages et de ce couple si apprécié du public.

France Net Infos : Ce n’est pas la première fois que vous venez au Festival de la Télévision de Monte-Carlo. Que vous dit le public lorsque vous le rencontrez ?

Mélanie Maudran : C’est toujours appréciable de rencontrer les téléspectateurs et d’avoir leurs retours sur les intrigues et sur la direction que prennent nos personnages. C’est toujours un plaisir d’échanger avec eux !

France Net Infos : En ce moment, Claire est très inquiète pour son père…

Mélanie Maudran : Claire est souvent inquiète. C’est un peu dans son ADN ! Elle se sent tellement concernée par les gens qu’elle aime que parfois cela prend de grandes proportions… Mais il se trouve qu’elle se trompe rarement ! Pour son père, il s’avère qu’elle a eu raison de s’inquiéter. Elle le connaît. Elle sait depuis le début qu’il se passe quelque chose d’anormal pour lui. Elle fonce donc tête baissée, même si Florent essaie tout le temps de la tempérer…

Fabrice Deville : Depuis que Florent est avec Claire, par petites touches, il s’efforce de la calmer ou de la rassurer. Il est très pragmatique !

France Net Infos : Vos personnages ont évolué depuis le début de la série…Il y a sans doute un peu de vous dans Claire et dans Florent…

Mélanie Maudran : Je ne suis pas Claire mais je l’accompagne depuis plusieurs années. Je ne sais pas ce qui l’attend. On est donc dans l’interprétation instantanée du scénario qu’on nous donne. On sait d’où l’on vient mais on ne sait pas où l’on va. C’est le principe d’une série quotidienne…

Fabrice Deville : Avec Mélanie, on se connaissait avant Un si Grand Soleil. Comme un joue un couple et qu’on a souvent des scènes ensemble, c’est important qu’on fasse attention l’un à l’autre et qu’il n’y en ait pas un qui tire la couverture de son côté.

France Net Infos : Claire a connu des moments difficiles, avec notamment la mort de Myriam. Cette arche a-t-elle été difficile à jouer ?

Mélanie Maudran : Oui, notamment la fin de l’arche où je suis dans la cadillac et Myriam apparaît à mes côtés. C’était la dernière scène que Pauline Paolini tournait. L’émotion n’était pas feinte. Se mêlaient les personnages mais aussi ce que nous, à titre personnel, nous avions partagé pendant deux ans. Cette scène était une forme d’au revoir.

France Net Infos : Regardez-vous la série ?

Mélanie Maudran : Ca peut m’arriver de regarder par souci de perfectionnisme. Sur une quotidienne, on travaille vite. Il faut être efficace. C’est un mélange de sprinter et de marathonien. C’est sportif ! Donc quand je regarde un épisode, c’est aussi pour voir si j’ai réussi à atteindre cette exigence. Mais ça ne m’arrive pas souvent parce que, quand ma journée de travail est finie, j’entame celle de maman !

France Net Infos : « Un si grand soleil » va bientôt fêter ses cinq ans. « Plus belle la vie » s’est arrêtée au bout de dix-huit ans. Ne craignez-vous pas que la série s’arrête elle aussi ?

Mélanie Maudran : C’est une aventure qu’on vit tous ensemble, comme une famille. Après, il faut avoir conscience que tout a une fin. J’espère qu’ « Un si grans soleil », avec ou sans moi, durera vingt ans ou plus. C’est un super concept ; je connais les exigences des producteurs. Ayant eu la chance d’être au lancement de la série, je sais tout le cœur qu’ils ont mis dans cette aventure. Il y a eu un désir d’entreprendre ; des studios ont été créés. Il y a quatre équipes différentes dans la même journée. On peut aller de Vendargues à la Grande Motte où il y a la Paillotte. Ca peut arriver qu’on fasse huit séquences dans la journée.

France Net Infos : La série fait désormais la part belle aux jeunes. Des personnages plus anciens ont disparu…

Mélanie Maudran : Oui, c’est le principe d’une série quotidienne. On ne peut pas tourner en boucle avec les mêmes personnages. Le public se lasserait ! Les auteurs ont un boulot de dingue, en faisant tenir des personnages sur plusieurs années, en en faisant entrer d’autres. Au fur et à mesure des épisodes, on est tous dépendants les uns des autres. Quand il arrive quelque chose à un personnage, cela a des répercussions sur un autre puis sur un autre. C’est sans fin ! C’est un casse-tête chinois de tenir une série quotidienne rien que par l’écriture.

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