Vendredi 26 janvier, le groupe culte de Portland au bel univers influencé par le Velvet Underground et le rock psychédélique de Pink Floyd fêtait unquart de siècle de musique live à l’Olympia.
Il est 21h00 à l’Olympia. Les lumières se tamisent surl’immense rideau du fond de scène, quand des néons bleus électriques embrasent la scène. Les quatre musiciens de Portland entrent et se placent les uns à côté des autres, en ligne horizontale. Ici il ne semble pas y avoir de leader, tout le monde est au même niveau sur le devant de la scène. Courtney Taylor Taylor le chanteur et principal auteur compositeur entonne “Forever” titre issu de leur nouvel album « Why You So Crazy » qui sort ce même jour . Dans la salle archi bourrée-c’est complet depuis des semaines- l’ambiance est aussi chaleureuse que bonne enfant. Physique d’éternel jeune premier, en blouson jean jeans et bottines, le le chanteur livre les chansons d’une voix douce comme si le ton était plus apaisé, en rupture avec les albums plutôt rock auxquels le groupe nous avait habitué ses dernières années.
Les chansons s’inscrivent dans la pure tradition de la chanson pop psychédélique ce qui donne au concert ce coté magique et intemporel tel ce « Highlife » countrysant interprété par la claviériste et bassiste, la radieuse Zia, que l’on découvre aussi pour la première fois sur scène. A partir de ce moment, le charme opère instantanément et le public entre dans une transe envoûtante. Les musiciens passent en revue leurss titres phare parmi lesquelles « Crack Cocaine Rager” sans oublier les classiques qui fonctionnent comme un juke box des des 90’s « Bohemian Like You, Get Off, You Were the Last High ». Mélodies pop acidulées, grosses guitares électriques 60’s, claviers psychédéliques ambiance doors, groove dance hypnotique, ces américains sont sans équivoque les maîtres de ce courant indie pop rock qui balaya la planète au cours des 90’s. Ballades rock cotonneuses, halo de lumières stroboscopiques, nous voilà plongé dans une sorte d’hallucination auditive délicieuse. La musique est nourrie de guitares saturées, de loop de batterie servis par des arrangements très 70’s, on pense souvent aux Doors, aux Pink Floyd .
La magie opère encore plus fort sur ce magnifique « Boys Better » ou ce féérique «Godless » où la trompette aux accents mexicains fait des merveilles. Durant deux heures, les titres vont faire mouche jusqu’au tubesque « Every Day Should Be a Holiday » où des dizaines de ballons baudruches tombent du ciel et couronnent comme il se doit ce 25eme anniversaire. Happy Birthday Dandy Warhols !
Jean-Christophe Mary
Forever
STYGGO
We Used to Be Friends
Crack Cocaine Rager
Get Off
Highlife
(live debut)
Not If You Were the Last Junkie on Earth
Motor City Steel
Small Town Girls
Plan A
You Were the Last High
I Love You
Well They’re Gone
And Then I Dreamt of Yes
All the Money or the Simple Life Honey
Be Alright
Godless
Bohemian Like You
Every Day Should Be a Holiday