Intitulé Kurtz, là où rêvent les étoiles, il clôture la « série » et est disponible aux Éditions Glénat, collection Comix Buro, depuis le 08 septembre 21.
-
Le décor :
Après avoir été les témoins de l’ « auto- massacre » de leurs équipes, Maki et Ishoa continuent la route avec le reste de la troupe. Cette attaque incroyable a fortement affaibli les esprits, et la ténacité des colons. En ajoutant les accidents au cours de l’avancée, les attaques de créatures étranges et un étrange virus qui met à mal l’expédition !
La nourriture vient également à manquer, et la force de transport s’amoindrit. Chaque nouveau rapport sur l’avancement de la recherche des missions disparues, devient un « vide » total. Aucune piste, aucun matériel fonctionnel …
Mais, Ishoa a comme un pressentiment : ils doivent continuer à avancer jusqu’aux volcans qui se profilent à l’horizon. Tandis qu’ils quittent la jungle dangereuse, une plaine désertique parsemée de cendres s’ouvre à eux. Maki tombe malheureusement malade, et n’a plus la force de suivre Ishoa, qui s’entête à continuer la route en abandonnant les autres.
Il est mystérieusement guidé par un vieil autochtone, lui montrant le chemin ….
-
Le point sur la BD :
Georges Bess nous trimballe une nouvelle et dernière fois sur la planète hostile Arcadia ! Le lecteur est prêt à découvrir où sont passées les missions précédentes, et à comprendre le destin de la nouvelle.
Tel un petit clin d’œil aux BD cyberpunk des années 80, les graphismes rappellent quelques souvenirs (si vous étiez né bien sûr !). La couv de ce tome 2 de « Amen » aux Éditions Glénat, présente un personnage qui me fait penser d’ailleurs à RanXerox ! (non ?? vous trouvez pas ?).
L’ambiance se situe entre réalité. Avec tous les travers et la noirceur que le mot « colonisation » trimballe avec lui : cinglés religieux voulant répandre (de force) leurs croyances. Cinglés armés prêt à annihiler tout ce qui bouge … Bref, cinglés d’humains avec leur noirceur d’âmes !!!
Et onirisme, grâce à l’accent porté sur un système de vie utopique et « magique », et sur la société créée par les différentes espèces rencontrées. Un monde dangereux au premier regard, qui ne l’est que pour se protéger !!!
-
La conclusion :
Cette planète Arcadia décrit un monde dans lequel tout le monde souhaiterait vivre ! C’est ce que nous présente, dans sa projection futuriste utopique, ce dernier tome d’Amen aux Éditions Glénat. Un diptyque BD science fiction à la conclusion à la fois inspirante et réflexive, pour nous, pauvres bougres de lecteurs avec tous nos travers, nos incertitudes. Si imparfaits ! Une ode à la préservation de la vie, et de la beauté de l’existence dans un monde sans contraintes !