Deep Fear, OCS nous plonge dans les catacombes de Paris : Interview

Depuis quelques jours, il est possible de voir sur la plateforme française OCS, «Deep Fear». Cet unitaire inédit du label OCS signature réalisé par Grégory Beghin, et écrit par l’auteur et scénariste Niko Tackian, nous plonge dans les catacombes de Paris au début des années 90 et nous réserve quelques beaux moments de frayeur.

L’histoire : Alors qu’Henry (Victor Meutelet) s’apprête à partir au service militaire, son amie Sonia (Sofia Lesaffre) décide de lui faire une surprise pour son dernier jour de liberté : une visite des catacombes de Paris. Mais, malheureusement, une fois sous terre, Sonia et Henry, accompagnés d’un autre copain équipé d’un caméscope et d’un guide, vont faire des rencontres de plus en plus effrayantes…

Ce film de genre, à mi-chemin entre le film d’horreur et la série B, est porté par un duo de jeunes acteurs talentueux : Kassim Meesters vu récemment sur Netflix dans la série Coyotes et Victor Meutelet que les téléspectateurs ont vu dans Les aventures du jeune Voltaire, Le mensonge aux côtés de Daniel Auteuil, Le bazar de la charité ou encore Grand Hôtel. Quelques jours avant la sortie du film, nous avons eu l’occasion d’interviewer les deux comédiens.

France Net Infos : Qu’est-ce qui vous a donné envie de jouer dans Deep Fear ?

Victor Meutelet : C’était la première fois qu’on me proposait un film d’horreur et puis, la rencontre avec le réalisateur Grégory Béghin a été très importante. Il s’avère qu’on était exactement sur la même longueur d’ondes.

Kassim Meesters : Je suis un consommateur de film de genres. Quand j’ai reçu le scénario, je m’étais dit que ça pouvait être très excitant à faire mais qu’il fallait le bon réalisateur. Le courant est bien passé avec lui lors du casting. Pour moi, c’était clair que je devais faire partie de cette aventure !

France Net Infos : En voyant le film, on suppose que le tournage a été très sportif…

Kassim Meesters : Le tournage a été assez court, dix-sept jours. Il a eu lieu dans des sous-sols de forts en Belgique, pour essayer de reproduire le plus possible l’ambiance des catacombes de Paris. C’était assez éprouvant car il n’y avait que des décors réels. On pouvait aller jusqu’à 30 à 50 mètres de profondeur ! Il fallait chaque fois marcher pendant plusieurs dizaines de minutes pour arriver aux lieux de tournage. C’était souvent humide, sombre et sans électricité. C’était particulier mais excitant. Ce tournage n’était vraiment pas comme les autres !

Victor Meutelet : Dans le film, on doit courir, ramper, crier…A la fin, on avait peut-être les visages plus marqués que d’habitude et ça n’était pas toujours dû au maquillage !

France Net Infos : Tout était très écrit ou avez-vous pu improviser quelques fois ?

Victor Meutelet : Le scénario a beaucoup changé entre la première version qu’on avait lue et celle qu’on a eue quand on a commencé le tournage. Le réalisateur est allé plusieurs fois dans les catacombes et il a adapté le scénario pour essayer d’être le plus proche possible de la réalité. Il fallait être crédible. Entre acteurs, on avait tendance sur le tournage à improviser et à se faire des vannes. Parfois, le réalisateur devait même nous canaliser ! Certains moments où on improvise ont été gardés dans le film.

France Net Infos : Pourquoi Grégory Beghin a-t-il choisi les années 90 ?

Victor Meutelet : Il nous a dit qu’il aimait cette époque. Il y a plein de codes de films d’horreur de série B qui s’inscrivent dans cette époque. Il y a aussi une autre raison : toutes les nouvelles technologies n’existaient pas au début des années 90, ce qui change beaucoup les rapports humains.

France Net Infos : En tournant Deep Fear, aviez-vous des références en tête ?

Kassim Meesters : Au début des répétitions, le réalisateur nous a donné quelques références de films qu’il aurait aimé qu’on regarde pour s’imprégner de cet univers. Il nous a parlé notamment de It follows, qui est sorti il y a quelques années.

France Net Infos : Victor, jusqu’à présent, vous avez fait des choix très variés dans votre filmographie, avec des formats différents. Qu’est-ce qui vous pousse vers tel ou tel projet ?

Victor Meutelet : C’est cette envie de faire des choses variées. Le format n’est pas un critère pour moi, peu importe, tant qu’il y a un projet et une histoire à défendre. Inconsciemment, je vais vers des genres très variés. Je suis très heureux que ma carrière ait cette gueule-là !

France Net Infos : Kassim, votre carrière a démarré avec la série Coyotes sur Netflix…

Kassim Meesters : Oui, c’était une expérience de dingue. Il y avait déjà un goût de thriller. J’avais à peine fini la promotion de la série que je recevais le projet de Deep Fear. Quand j’ai parlé au réalisateur, il m’a fait part de sa volonté de donner un élan anglophone à son film. Moi qui apprécie beaucoup la culture américaine et anglophone, j’étais servi !

France Net Infos : Quels sont vos projets ? Va-t-on vous voir prochainement au cinéma ou à la télévision ?

Victor Meutelet : Je viens de tourner Rascals, le premier long métrage de Jimmy Laporal-Trésor, sur les guerres de gangs, entre les jeunes de banlieues et les skinheads à Paris en 1984. Il devrait sortir en novembre. J’ai aussi tourné Filip, un film polonais de Michal Kwiecinski, qui se déroule durant la seconde guerre mondiale. J’incarne un serveur qui travaille dans un hôtel, réquisitionné par les nazis. On le verra en 2023 et il devrait participer à des festivals.

Kassim Meesters : J’ai participé à un court métrage réalisé par une jeune réalisatrice sortie de la Femis. J’attends de voir la suite…

Deep Fear avec Victor Meutelet, Kassim Meesters et Sofia Lesaffre sur OCS depuis le 20 avril.

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