La bourse reprendra t-elle son souffle après l’asphyxie du Coronavirus ?

La chute importante des marchés de la Bourse amènera-t-elle des conséquences désastreuses sur les épargnants ? La pandémie développera-t-elle une réallocation des actifs vers des placements davantage durables ? 

 

Un comportement qui va changer vis-à-vis de la Bourse ?

Le taux de détention de titres en direct estimé à 13,8 % lors de l’année 2008, s’était écroulé à 6,2 % lors de mars 2019. On ne connaissait pas encore les données en mars 2020, mais Pascale Micoleau-Marcel estime qu’ils ne doivent pas être très différents. Cela serait surprenant que les épargnants en France aient radicalement changé leurs attitudes face à l’épargne.

Cette tendance à la diminution est valable pour tous les systèmes de détention d’actions. En dehors, bien-sûr, des unités de compte des contrats d’assurance-vie. Depuis plusieurs années, le peuple Français est contraint par les assureurs d’investir une partie de leur épargne en unités de compte. Ces épargnants sont cependant en sous-nombre. Ce qui ne prouve pas que les Français se soient réconciliés avec les marchés boursiers.

D’autre part, on compte des campagnes de pédagogie entreprises par l’Etat. Afin d’expliquer à juste titre que dans l’univers où nous sommes, les taux ne sont pas très avantageux. La Bourse constitue donc une solution pour obtenir de meilleurs rendements, avec les risques que cela peut avoir, bien entendu. Le souci de ces campagnes, cependant, c’est de survenir à contretemps, de motiver les épargnants à investir dans des actions trop coûteuses et de ne plus leur donner envie d’épargner, en cas de crise.

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Le territoire ainsi que le comportement des Français sont en train de changer.

La France étant hostile au risque, le temps pour les convaincre d’investir en Bourse, il est certain qu’une crise surviendra au moment où il commencera à s’y intéresser. Les marchés finiront toujours par remonter. Avant d’acquérir des actions, il serait donc préférable de respecter certaines conditions : acquérir en plusieurs fois, diversifier ses investissements, prendre le temps de bien sélectionner ses valeurs (d’autant plus en situation de crise où les faillites sont monnaie courante). Une autre étape importante est de consulter des comparatifs avant de choisir son courtier

Les choses vont-elles changer pour la finance après la crise ?

Beaucoup de personnes prétendent que le monde ne sera plus pareil, une fois la pandémie terminée. En ce qui concerne l’épargne, cela peut-il se traduire par plus d’investissements pour des fonds ISR ou le développement durable ? Cela sera certainement une évolution d’ordre naturel. Investir dans un fond ISR, un fond solidaire ou doté du label “Greenfin” constitue une des façons de participer à la finance durable.

Ces placements connaissent un véritable engouement auprès des employés constituant leur épargne salariale. Dans ce cadre professionnel, il est important de présenter l’opportunité d’investir dans un fond solidaire.

Cette pandémie modifiera de nombreuses choses sur tous les secteurs, d’autant plus que les Français sont soucieux. Elle devrait aider à la durabilité du développement par de nombreuses voies : le télétravail va augmenter, limitant les déplacements et par conséquent la pollution, les comportements d’achat vont également changer, … L’épargne devrait suivre.

A propos maxime.beggiato1@gmail.com

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