L’homme qui marche de Jean-Paul Delfino aux Ed. Héloïse d’Ormesson

Les excellentes éditions Héloïse d’Ormesson présentent le nouveau roman de Jean-Paul Delfino : L’homme qui marche, une fable moderne et riche en enseignements.

Jean-Paul Delfino

L’argument du roman :

Marié, deux enfants, Théophraste Sentiero est un homme sans histoires. Aussi prête-t-il peu d’attention à ces tremblements inopinés qui agitent ses jambes et ses pieds en ce soir de Noël. Hélas, ces trépidations s’accentuent et la médecine n’y entend rien. C’est un vieux libraire cacochyme et presque aveugle qui va le tirer d’affaire en lui proposant un remède pour le moins surprenant : écouter ses pieds puisqu’ils sont si pressés d’aller quelque part.
Au fil de ses déambulations, Théo croise une faune interlope qui compte ses piliers de comptoir et ses prostituées philosophes. Mais il y a surtout cette sylphide qui lui entrouvre les portes d’un horizon insoupçonné…
Peuplé par des personnages truculents qui surgissent telles les figures du tarot sur le chemin de Théo, L’Homme qui marche est une berceuse enchanteresse. Ode à un Paris évanoui, il envoûtera ceux qui accepteront de s’en remettre à la chance, ou au destin.

Quelques mots sur l’auteur :

Né à Aix-en-Provence, où il réside, Jean-Paul Delfino est scénariste et auteur d’une vingtaine de romans dont Les Voyages de sable (prix des romancières 2019) et Assassins !, récompensé par l’étoile du meilleur roman français 2019 décernée par Le Parisien-Aujourd’hui en France.

Mon avis de lectrice :

J’ai retrouvé avec grand plaisir l’univers baroque, intelligent, fin et subtil de Jean-Paul Delfino avec son nouveau roman : L’homme qui marche paru aux Editions Héloïse d’Ormesson. Très différent du précédent roman  : Assassins !  que j’avais adoré, ce nouveau livre est comme une parenthèse de nostalgie et de douceur dans notre quotidien perturbé.

Je me suis plongée dans ce Paris désuet que décrit l’auteur avec le grand regret de ne pas l’avoir personnellement connu. J’ai appréhendé ce roman en salivant comme on enlève délicatement le papier qui enveloppe un rocher Ferrero. Je savais d’avance que ce que j’allais trouver dans ce livre allait être délicieux et délicat. Je n’ai pas été déçue.

L’histoire rocambolesque est parsemée de métaphores qui parlent directement à notre inconscient. La galerie de personnages truculents m’a fait penser à un conte pour adultes. A la manière d’un Candide, le personnage principal subit d’abord les épreuves que lui envoie l’Univers avant de comprendre que ce sont en réalité des enseignements pour lui permettre d'”avancer” dans sa vie.

J’ai refermé avec regret ce roman initiatique, au style pur et particulièrement précis, dont les enseignements  ont fait écho en moi et  me poursuivront longtemps. Merci Jean-Paul pour ton talent d’écriture et ta générosité. Je ne peux que vous recommander la lecture de ce merveilleux roman : L’homme qui marche de Jean-Paul Delfino, une véritable leçon d’humanité sur 269 pages. Belles lectures !

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Un commentaire

  1. Seule ombre au tableau à mon goût, les dialogues trop présents et trop longs qui servent parfois de tribune à l’auteur. L’utilisation des dialogues indirects ou de l’introspection auraient certainement mis plus en valeur les points de vue de l’auteur, principalement transmis par Anselme Guilledoux.
    Il n’en reste pas moins le plaisir et l’aspect loufoque de ce livre.
    Le reste de ma chronique:
    https://dominiquelin.overblog.com/2021/02/chronique-l-homme-qui-marche-jean-paul-delfino-ed.heloise-d-ormesson.html

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