Rétromobile : Le réveil des belles endormies

Au salon Rétromobile , Il régnait ce jeudi 5 février dans les allées du salon de la porte de Versailles l’ambiance électrique des ventes qui font date.

Comme chaque année la vente Rétromobile orchestrée par Artcurial, la première maison de ventes au enchères française, offrait aux amateurs d’automobiles anciennes l’occasion de s’offrir, ou de caresser des yeux la voiture de leurs rêves.Cette dernière édition, a outrepassé toutes ses promesses, en soumettant à un parterre d’acheteurs venus des quatre coins du globe la surprenante Collection Baillon, belle endormie depuis plus de 50 ans dans l’ouest de la France.

baillon-collection-auction-70Fruit de la passion de son propriétaire Roger Baillon, cette dernière constituée dans les années 50, compte une soixantaine de véhicules aux noms prestigieux tels que Bugatti, Maserati, Ferrari,  Delahaye, Delage… toutes entreposées aux quatre vents sous un simple abri de tôle ondulée. Il résulte d’un tel traitement, une patine indéfinissable, comme la trace d’une caresse laissée par le temps. Ces glorieux vestiges ont suscités un véritable raz de marée chez les enchérisseurs du monde entier, totalisant plus de 6000 acheteurs dont 3500 présents dans la salle. Les résultats sont à la hauteur de la démesure suscitée par un tel engouement: plus de 25 millions d’euros pour la seule collection Baillon dont un record mondial pour la Ferrari 250 GT SWB California Spider 1961, adjugée par Maître Poulain dans une salle plongée dans l’obscurité et un silence de cathédrale. Cette dernière ayant appartenu à Alain Delon a la particularité d’avoir été construite à 37 exemplaires et d’avoir été perdue de vue par tous les historiens de la marque et pistée comme une chimère. Le prix atteint confirme donc la ferveur de ses aficionados. On notera également le résultat obtenu par la Maserati A6G 2000 Gran Sport Berlinetta Frua 1956, vendue pour 2 millions d’euros dépassant là encore le dernier record du monde pour ce modèle.

Le reste de la vacation se montre largement à la hauteur de la prestigieuse collection en totalisant plus de neufs records mondiaux dont une Bizzarrini 5300 GT Strada de 1968 vendue pour 1,2 million à un collectionneur européen, doublant ainsi son estimation de départ de 550,000-650,000 €.

A l’issue de la vacation Matthieu Lamoure, le directeur du département Motorcars d’Artcurial déclare: Ce triomphe souligne la passion universelle pour l’Automobile. C’est un ensemble historique, un succès historique. »

La prochaine vente du département se tiendra en juillet à Monaco.

maserati et ferrari ferrari

 

 

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