Retour à la fac pour Marion Cotillard !

Egérie de Dior et "Femme de l'année 2013" à Harvard
Egérie de Dior et « Femme de l’année 2013 » à Harvard

Un retour à la fac certes, mais une fac de choix ! En effet, c’est sur les bancs de la prestigieuse université de Harvard que l’actrice française a fait un retour triomphal ce jeudi 31 janvier 2013.  Elue « Woman of the Year 2013 – Femme de l’année 2013, par le fameux institut de théâtre du campus « The Hasty Pudding Theatricals », une institution dont la tradition nous ramène à quelques 169 ans en arrière.  C’est une véritable consécration pour la star française.

« The Hasty Pudding Theatricals » naquit dans une chambre de dortoir en 1795, par le fait de 21 étudiants désireux de laisser une nouvelle empreinte culturelle à Harvard, en créant un club secret reposant sur des valeurs d’amitié et de patriotisme, dont les membres devaient se présenter aux réunions par ordre alphabétique autour d’un faitout contenant du « hasty pudding » (mixture à base de céréales semblable au porridge). A l’origine, les étudiants se sont attachés à mettre en scène des parodies de procès incriminant des personnages illustres ou des institutions, tels que Cortès, le Parlement britannique par exemple. Ces parodies ont connu un succès retentissant. Mais c’est en 1844, sous l’influence de Lemuel Hayward qu’une nouvelle orientation s’impose, grâce à la production d’une première œuvre classique ; un opéra intitulé « Bomabastes Furioso ». C’est ainsi que naît la légende de l’institut de théâtre, qui depuis perpétue tous les ans ce rituel de présentation d’un grand spectacle joué par les étudiants de premier cycle en théâtre.

C’est depuis l’année 1951 que l’institution créa l’événement par la remise d’un prix discerné à la personnalité féminine la plus en vue du monde de spectacle désignée « Femme de l’année ». Quelques temps plus tard (1967), la gente masculine aura également droit à « son » prix ; ce qui explique la médiatisation accrue des activités de l’unité théâtrale du campus et de ce fait contribua à lui conférer définitivement une stature internationale.

Avant Marion Cotillard, ce sont de nombreuses célébrités comme Elizabeth Taylor, Meryl Streep, Katherine Hepburn, ou encore Ella Fitzgerald qui ont joui de la reconnaissance de « The Hasty Pot Theatricals ». Cette distinction ne vient que confirmer la dimension internationale de la star française qui a fait l’unanimité au sein du jury, tant parmi les critiques professionnels que parmi  le grand public. Tout le monde a plébiscité sa grâce, son élégance et son caractère avenant.

Souvenons-nous qu’outre-atlantique, les spectateurs la connaissent tout particulièrement depuis son « oscarisation » pour son rôle d’Edith Piaf dans le biopic « la Môme », ainsi que pour ses apparitions aux côtés de Leonardo di Caprio dans « Inception »; aux côtés du réalisateur Woody Allen dans « Minuit à Paris » ou encore aux côtés d’autres grands acteurs américains avec Morgan Freeman, Christian Bale, Gary Oldman, Michael Caine et Anne Hathaway dans le dernier opus de Batman « The dark knight rises».

Marion Cotillard et son "Pudding pot" du "The Pudding Pot Theatricals" de Harvard. Crédit Université de Harvard
Marion Cotillard et son « Pudding pot » du « The Pudding Pot Theatricals » de Harvard. Crédit Université de Harvard

Avant de prendre possession de son trophée, le « Pudding pot », rayonnante de bonheur, l’égérie de la marque Dior a profité pleinement des manifestations organisées en son honneur. C’est à bord d’une décapotable où elle était entourée de drags queens glamour (tradition harvardienne oblige !) qu’elle a remonté les allées de la faculté. Après un tour de campus, elle n’a pas manqué de rendre hommage à la statue de John Harvard surnommée la statue des trois mensonges (the statute of three lies), où elle a réussi son test de contrôle en répondant à la question : « Savez-vous pourquoi cette statue est appelée la statue des trois mensonges ?[1]

Enfin, Harvard sait nous tenir en haleine, puisque ce ne sera que le 8 février prochain que sera révélé le nom du son « homme de l’année 2013 » !



[1] Il fallait répondre : la statue de John Harvard ne représente John Harvard. John Harvard n’est pas le fondateur du campus mais son principal donateur. Enfin, Harvard n’a pas été fondé en 1638 mais en 1636.

 

A propos Mikael Buffard

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