Mon Petit Grand Frère : l’absent éternel

Le 9 mars 1971, la vie de Miguel-Ange Sarmiento a basculé sous le poids du non-dit. À deux ans, on n’a pas les mots. On ressent le chagrin, on entend les pleurs et on cherche du regard un soutien. Son frère aîné qui s’est absenté. 

Autant crever l’abcès maintenant. 2023 est une année de merde. À l’arrivée des beaux jours, on a plus envie d’être en terrasse pour refaire le monde que de s’enfermer au théâtre et revivre un drame familial. Pourtant, dans ce chaos environnant, une lueur d’espoir vous y attend.

Le silence. C’est le ciment de la famille Sarmiento. Le deuil d’un enfant. Michel-Ange va grandir avec cette peur indicible. D’être le seul garde-fou qui empêche ses parents de perdre pied. Il se donne alors comme mission d’être un enfant irréprochable. Mais le temps n’efface pas les douleurs, bien au contraire.

“Mon Petit Grand Frère” est un témoignage bouleversant raconté par un enfant avec des mots d’adulte. Le lyrisme du texte se confronte à l’innocence. Cette dichotomie créée un instant suspendu. Sublimé par de multiples interprétations tout en émotion et une subtile mise en scène en clair-obscur.

C’est beau à écouter, c’est magnifiquement incarné.

Miguel-Ange Sarmiento nous partage sa résilience à la lumière de ses sombres années. Du chaos naît la foi en un amour éternel. Du frère absent, mais aussi de tout en chacun.

“Mon Petit Grand Frère”
au Théâtre de l’Essaïon

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