Très belle huitième édition de Saint Jazz Cap Ferrat

La huitième édition de Saint Jazz Cap Ferrat vient de se terminer. Durant quatre soirées, le magnifique cadre du Jardin de la Paix, abrité de pins et bercé par la mer, a accueilli des artistes de renommée internationale. Cette année encore, le festival a attiré un très grand nombre de spectateurs, séduits par la programmation prestigieuse, digne des grandes scènes de jazz mais aussi par cette ambiance unique, à la fois intimiste et conviviale.

Les plus belles surprises de cette huitième édition sont venues des concerts donnés en première partie, à 21h. Lors de la soirée d’ouverture, le public est tombé sous le charme du Trio Lorenzo Naccarato, venu de Toulouse. Depuis 2012, Adrien Rodriguez, Benjamin Naud et Lorenzo Naccarato séduisent et emportent l’adhésion du public et de la presse avec leur univers envoûtant et onirique.  Dans un autre style, le «  Philippe Villa Trio » a proposé un jazz moderne, teinté de swing et de groove, offrant des compositions empreintes d’émotions, comme des invitations au voyage. Pour l’avant-dernière soirée, Marc Peillon, le directeur artistique du festival, était de retour sur scène avec son groupe Synopsis, qui fête cette année son vingt-cinquième anniversaire. Sur scène, il a rappelé qu’il s’est produit à plusieurs reprises au Nice Jazz Festival, à Cimiez ! Eric Sempé à la guitare, Marc Peillon à la contrebasse, accompagnés de François Arnaud au violon et de Cédric Le Donne à la batterie ont offert au public des compositions originales. La dernière soirée a baigné dans une ambiance brésilienne avec Héloisa Lourenço et Jacopo Jacopetti Quartet. La chanteuse a alterné des compositions personnelles et des airs plus connus comme ceux de Caetano Veloso.

Heloisa Lourenço et Jacopo Jacopetti Quartet

Les deuxièmes parties de soirée ont entraîné les spectateurs dans des voyages musicaux différents chaque jour. Le trompettiste Itamar Borochov a invité le public dans son univers, nourri d’influences et de sensibilités variées. Le pianiste Giovanni Mirabassi et la chanteuse Sarah Lancman avec  sa « voix de velours » comme la qualifie André Manoukian, ont touché avec leurs douces mélodies, pleines d’émotion. Le duo ne s’était jamais produit dans un festival sur la Côte d’Azur. Le public du jardin de la paix avait donc le sentiment d’être privilégié.

L’un des temps forts de cette édition était sans  aucun doute le concert de Rhoda Scott. A l’orgue, pieds nus comme à son habitude, accompagnée de son « Lady Quartet », elle a conquis le public avec son enthousiasme et son énergie communicative. A la fin du concert, toujours souriante, elle a même pris la peine de dédicacer ses albums et de parler avec  le public. Une grande dame.

Rhoda Scott “Lady Quartet”

Enfin, cette huitième édition s’est clôturée magnifiquement avec le parrain du festival, André Ceccarelli. Pour l’occasion, il a offert au Saint Jazz Cap Ferrat  un trio exceptionnel avec Diego Imbert à la contrebasse et l’immense pianiste Jacky Terrasson. Lorsque le concert s’est terminé, le public est parti, ravi, avec le sentiment d’avoir vécu une soirée unique.

Jacky Terrasson, Diego Imbert et André Ceccarelli

Rendez-vous l’année prochaine, en août, pour la neuvième édition du Saint Jazz Cap Ferrat.

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