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Le décor :
Si vous aviez raté le tome 1, cliquez ici >> Le voyageur
Flash-back, 2376, à bord du Delta Rises…
Les quatre membres de l’équipage assistent à quelque chose de terrible. Le dieu qu’ils ont trouvé, flottant au milieu de l’espace, est bel et bien vivant. Et, pourtant, non seulement, il se met à hurler, avant de s’éteindre. Mais, en plus, il ressemble étrangement au fameux Capitaine Malik, disparu en 2367, lors de sa mission. L’équipage est stupéfait. Hésite à commencer son travail de découpage, comme font tous les vaisseaux nécropsiques…
2414 … Un vaisseau privé…
L’ambassadrice des planètes internes, Marilyn Chen, débarque bientôt aux confins de la civilisation, dans une des stations spatiales exemptes de toute influence politique. En attendant, après s’être renseignée sur le dossier du commandant Malik, elle s’affaire à faire disparaître les données de ses recherches. Les nouveaux vaisseaux sont à présent munis par des IA. Ce qui n’est pas pour plaire aux deux clans qui s’affrontent à présent : les adorateurs et récolteurs. Naomi Geller, le garde du corps assignée à l’ambassadrice, s’empresse d’éloigner un invité trop pressant !
Le voyage reprend vers la prochaine station, surnommée, l’envolée de Malik. Une colonie rebelle croisant tout près d’un dieu mort. Le même qui est « mort » sous les yeux de l’équipage du Delta Rises.
Et, même si elle ne parvient pas à convaincre le chef spirituel de la colonie d’un savant « échange culturel », elle parvient à atteindre son but initial : l’Elu de Malik alias Jason Hauer, un des membres de l’équipage du Vihan II… Et de lui confier le pourquoi de sa venue…
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Le point sur le comics :
Un second tome : les voleurs, qui tient les promesses qu’on attendait après l’énormissime choc du tome 1: le voyageur !! « Personne n’échappe aux dieux » dans We only find them when they’re dead aux Éditions Hi Comics. Même pas toi petit lecteur campé dans ton transat de l’été !!
Le scénario d’Al Ewing prend des airs de machination grandissante, et laisse entrevoir quelques éclaircies sur les intrigues déjà posées du départ. Depuis le début, il nous balade tendrement entre les époques, en nous perdant dans sa chronologie mystico-sidérale, pour ne nous laisser que des bribes et réfléchir pour reconstruire le récit puzzle, et être complètement effaré par le dénouement !!! La couv de Simone Di Meo est une nouvelle fois grandiose, ainsi que tous les graphismes et plans du récit… Speechless total !
On passe plus de temps dans les stations que dans l’espace cette fois-ci, du coup Mariasara Miotti adapte des couleurs plus chaudes… Et humaines !
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La conclusion :
Un OLNI sci-fi dont les sujets comme le déisme, le « théophagisme », et les complots sous-jacents du scénario nous captivent autant qu’ils nous interrogent philosophiquement parlant. We only find them when they’re dead aux Éditions Hi comics est une série à couper le souffle tant il est original et intelligemment mené. Ça ne peut que te défriser le cerveau et provoquer des palpitations intenses !!!!