Hier soir, l’ambiance Rock et électro régnait sur la croisette. La Pantiero a encore frappé de plein fouet le public venu pour lui. Avec à l’honneur, les quatre Canadiens de Suuns, le duo Parisien de Zombie Zombie, le groupe de rock expérimentale Blonde Redhead et enfin le trio américain de A Place To Bury Strangers.
Interview du groupe Zombie Zombie
Zombie Zombie est un duo parisien composé de Cosmic Neman à la batterie et de Etienne Jaumet aux claviers dont la musique est un mélange de Rock et d’électro .Leur dernier album , Zombie Zombie Plays John Carpenter , est une réinterprétation des musiques de films de John Carpenter .Voici à présent l’interview .
On dit de vous, que vous nous faite voyager dans un monde dans un monde cosmique mariant l’univers rock et électro ! Alors qu’elle est votre inspiration ?
« On joue et puis, les idées viennent, elles sont plus ou moins bonnes .On travaille beaucoup en intuition .On joue tous les instruments sur scène et quand on travaille. Le principe c’est un duo avec une batterie et des synthétiseurs. Ce sont des vieux synthétiseurs construits dans les années 70-80.Analogique, tu fabriques les sons toi-même, tu ne peux pas enregistrer les sons. Les sons, je suis obligé de les fabriquer entre chaque morceaux en jouant .C’est pour ça que l’improvisation est si important pour nous par ce que on est obligé de réagir par rapport au son car quand je commence à toucher une note ,ce n’est pas toujours le niveau que je veux ,le son que je veux .Donc souvent ça crée des surprises . On est obligé de broder avec ça .C’est très stimulant .On a décidé d’intégrer ça dans notre musique. On a une liberté, on peut rebondir sur ce qui se passe si nous ne sommes pas tout à fait prêt, et peu à peu les choses se mettent en place .Bref, c’est des instruments, ce sont de vrai instruments, rien n’est préprogrammé et ça change tous en fait .Ca nous oblige à réagir ,à être toujours en éveil .En plus ,on est que deux mais c’est ça qui est bien en fait ,çà nous laisse beaucoup plus de liberté d’improvisation qui si on était quatre .Là ,on fait un peu ce que l’on veut .Pas d’inspiration propre .On réfléchit pas ,les choses viennent comme ça . Ce sont les instruments qui font notre musique »
La Pantiero fête aujourd’hui son dixième anniversaire ! Qu’est-ce qui vous attire dans ce festival ?
«Ce qui nous a attiré c’est déjà, La programmation qui était bien, on joue avec Suuns, un groupe que j’aime beaucoup en ce moment. Et puis aussi, Jean-Marie dont on est assez proche ,c’était l’occasion de faire quelque chose avec lui .Ca fait longtemps qu’il voulait nous faire venir et il trouvait pas le moment par ce que justement je pense que Pantiero au départ était quelque chose de plus généraliste ,je veux dire au niveau de la programmation ,et maintenant que la Pantiero a trouvé un public ,un orat ,je crois qu’il essaye de faire des choses plus compliqué comme on l’a vu hier soir avec des groupes moins facile . »
Enfin,une dernière question, La Pantiero est un festival « faisant office de dénicheur de talents .Votre dernier album « Zombie Zombie Plays John Carpenter », réinterprète des musiques de films de John Carpenter. Alors quelles sont vos ambitions et vos projets ?
« On n’a pas vraiment de projets en vus. Mais, on a encore plein de choses à exploiter à deux .On a suffisamment d’idées pour l’instant. »
La prochaine date
Ce soir à 20h avec Publicist ,The Field ,Arnaud Rebotini et enfin Paul Kalkbrenner.